« Réélection de Recep Tayyip Erdogan : un renforcement des liens stratégiques entre la Turquie et la RDC ».

Réélection de Recep Tayyip Erdogan : renforcement des relations avec la RDC

Le président congolais, Félix Tshisekedi, a envoyé ses félicitations à Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la présidence turque. Le chef de l’État turc a recueilli 52,1% des suffrages, tandis que son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, a obtenu 47,9% des suffrages. La présidence congolaise affirme que les deux chefs d’État sont engagés à renforcer les relations bilatérales entre leurs pays et à travailler ensemble pour consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans le monde.

Les liens entre Kinshasa et Ankara se sont renforcés depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. En février 2022, le président congolais s’est rendu à Ankara pour une visite officielle. Plus tard la même année, il a assisté au sommet Turquie-Afrique à Istanbul, où les deux parties ont signé plusieurs accords de coopération, notamment dans les domaines militaires, de l’industrie de la défense, de l’infrastructure et du transport fluvial.

Le projet de construction du Centre Financier de Kinshasa, signé lors de la visite de Tshisekedi à Ankara, va bientôt être achevé. Le complexe abritera le cabinet du ministre des Finances, celui du ministre du Budget, les directions générales des régies financières, ainsi que l’Inspection générale des finances et le secrétariat général aux Finances. Il accueillera également la future Banque de développement et le futur fonds d’investissement souverain. Le Centre Financier de Kinshasa comprendra également des salles de conférence et des amphithéâtres et sera inauguré en décembre de cette année pour un coût estimé à 300 millions de dollars.

La réélection de Erdogan à la présidence turque renforce donc les liens déjà solides entre la Turquie et la RDC, avec des projets de partenariat stratégique pour l’infrastructure et l’exploitation des ressources naturelles. L’attention portée aux relations internationales par le président Tshisekedi pourrait bien s’inscrire dans une tendance à la hausse de l’influence congolaise sur l’échiquier mondial.