Projet de loi sur la répartition des sièges en RDC : l’opposition demande un audit externe du fichier électoral avant tout débat

Le débat autour du projet de loi sur la répartition des sièges continue à susciter des vives réactions, notamment de la part de l’opposition. Le député national Gratien De Saint-Nicolas Iracan Unen a ainsi apporté son soutien à la démarche de l’opposition de ne pas prendre part au débat général sur l’examen dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Selon lui, pour que ce projet de loi soit crédible, il faudrait qu’il soit précédé d’un audit externe rigoureux. Il estime que le projet de loi sur la répartition des sièges dans son état actuel ne rassure pas les parties prenantes, étant donné les différents scandales dénoncés lors des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Le député de Bunia Ville (Ituri) souligne ainsi le fait que l’enrôlement électoral a été entaché d’irrégularités et de scandales, ce qui ne permet pas d’avoir confiance en la crédibilité du fichier électoral. Selon lui, il ne serait pas acceptable de participer à un débat sur un projet de répartition de sièges alors qu’il y a d’énormes doutes sur la crédibilité du fichier électoral.

La position de l’opposition a été contestée par la majorité, qui a poursuivi le débat malgré leur départ de la salle de l’Assemblée nationale. Le gouvernement a adopté lors de la dernière réunion du Conseil des ministres le projet de loi sur la répartition des sièges.

Cependant, il est important de souligner les inquiétudes exprimées à propos du fichier électoral, et l’importance d’un audit externe rigoureux pour sauvegarder sa crédibilité. Dans une période de tension et d’incertitude, il en va de la crédibilité de tout le processus électoral en RDC. Où sont les efforts pour garantir un scrutin transparent et crédible ? Où sont les réformes électorales qui garantiraient la crédibilité à long terme du processus démocratique en RDC ?

Cela montre que la situation actuelle en RDC reste fragile et complexe, malgré l’annonce de la tenue prochaine des élections. Les défis politiques, sociaux et économiques sont nombreux, et doivent être relevés collectivement pour construire une société démocratique stable et pacifique.*