L’arrestation de Salomon Idi Kalonda, conseiller privé de Moïse Katumbi Chapwe, a suscité de nombreuses réactions dans l’environnement sociopolitique congolais. La Voix des Sans Voix (VSV), une ONG de défense des Droits de l’homme, a exprimé ses inquiétudes concernant les méthodes musclées et la répression brutale des manifestants de l’opposition dans les derniers jours avant les élections présidentielles et législatives dans le pays.
Pour la VSV, l’interpellation violente de Salomon Idi Kalonda, qui frôlait presque l’enlèvement, est inacceptable et ne peut être justifiée dans un État de droit. L’ONG s’interroge sur l’acharnement et l’intimidation des opposants politiques alors que leurs voix devraient être entendues et que leur critique pourrait améliorer la gestion du pays. La VSV appelle les autorités congolaises à diligenter une enquête, libérer Salomon Idi Kalonda sans condition et mettre fin aux violations des libertés fondamentales.
Les autorités congolaises n’ont pas encore commenté ce dossier, qui intervient à quelques mois des élections et dans un contexte de tensions politiques grandissantes. Les opposants politiques, comme Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata, ont multiplié les actions contre le pouvoir ces derniers jours, appelant la population à résister et à exercer une vigilance citoyenne. Ils s’engagent à rester solidaires pour « faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit ».
Malgré les élections approchant en RDC, la question de savoir si elles seront la solution pour le pays est loin d’être claire. Néanmoins, certaines avancées ont été construites pour améliorer le quotidien des congolais, notamment dans l’accès à l’eau potable ou dans l’instauration d’une fondation africaine pour la technologie pharmaceutique afin de renforcer le système de santé du continent.
En résumé, le traitement violent et inhumain infligé à Salomon Idi Kalonda IDI, ainsi que la répression brutale des manifestants de l’opposition, sont alarmants, et la VSV appelle les autorités congolaises à enquêter et à protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens.