La tension politique en RDC continue de monter, avec le mouvement d’humeur des députés nationaux de l’opposition qui ont claqué la porte de l’hémicycle pour manifester leur désapprobation envers la loi sur la répartition des sièges. Le président de l’assemblée nationale, Christophe Mbosso, quant à lui, insiste sur la priorité d’aller aux élections et rappelle que ceux de l’opposition sont libres de ne pas y participer.
En effet, les élections approchent, mais est-ce vraiment la solution pour la RDC ? La question se pose alors que le processus électoral est déjà biaisé et corrompu, selon certains députés nationaux membres du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont refusé de prendre part à l’examen du projet de loi portant répartition des sièges.
Cependant, il y a d’autres questions importantes à régler en RDC, notamment en matière d’éducation et d’accès à l’eau potable, qui ont un impact considérable sur la qualité de vie des citoyens. La province de Kasai a récemment reçu un don de 30 motos pour les sous-directeurs provinciaux de l’EPST, dans le but de soutenir la gratuité de l’éducation.
Par ailleurs, la Fondation Africaine pour la Technologie Pharmaceutique a été mise en place lors des Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement, afin de renforcer le système de santé du continent. Les investissements dans ce domaine sont plus que jamais nécessaires, surtout dans le contexte actuel de crise sanitaire mondiale.
Enfin, la CPI s’attaque aux atrocités en Ituri, avec une visite du procureur Karim Ahmad Khan. Cette initiative permet d’envisager une justice transitionnelle pour mettre fin aux violences sexuelles en RDC. Le pays doit continuer à œuvrer pour la paix et la stabilité, en résolvant les problèmes de sécurité, de santé et d’éducation, pour assurer un avenir stable et prospère pour sa population.