La Chine et la République Démocratique du Congo ont récemment renforcé leurs relations. En effet, le président congolais, Félix Tshisekedi, s’est rendu en Chine et plusieurs mémorandums d’entente ont été signés entre les deux pays. Cela montre bien la volonté des deux pays de coopérer dans des domaines en dehors de la convention de collaboration centrée sur la « ressources naturelles contre infrastructures » et signée il y a déjà plus de dix ans.
Cependant, cette relation entre la Chine et la RDC doit aller au-delà des MOU sans portée juridique contraignante. Le président congolais espère transformer ces MOU en vrais engagements pour aboutir à un partenariat gagnant-gagnant pour les deux pays. Il souhaite également que ce partenariat servira d’exemple pour d’autres pays et sera une créatrice d’opportunités pour l’Afrique.
Il est évident que ce nouveau partenariat ne doit pas être basé uniquement sur la mise en place d’infrastructures, mais bien sur un rapport public/privé durable et respectueux des intérêts de chacun. La RDC et la Chine doivent régler les contentieux passés entre eux, comme le différend qui oppose la RDC aux producteurs chinois de cobalt.
Le partenariat sino-congolais peut devenir un symbole pour le reste de l’Afrique, prouvant qu’une coopération Sud-Sud est possible et peut mener à des réalisations significatives. Les mois à venir seront cruciaux pour suivre l’évolution de cette relation.
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