Salomon Idi Kalonda, un membre du parti politique Ensemble pour la République et conseiller spécial de Moise Katumbi Chapwe, a été arrêté avec brutalité le mardi 30 mai 2023 par les services de sécurité à l’aéroport international de N’djili en République démocratique du Congo (RDC). La Voix des sans voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a critiqué cette méthode musclée, assimilant cette arrestation à un quasi-enlèvement.
La VSV a exprimé ses craintes quant à la brutalité policière qui s’accentue en RDC, à l’approche des élections présidentielle et législatives, prévues pour le 20 décembre 2023. Elle estime que ces pratiques violent les droits de l’homme et qu’il est inacceptable de bafouer les droits fondamentaux d’un citoyen.
Cependant, la raison de l’arrestation de Salomon Idi Kalonda reste floue à ce jour. La VSV se dit préoccupée par les méthodes utilisées pour intimider les opposants politiques et les réduire au silence. Elle demande aux autorités de diligenter une enquête indépendante pour établir le fondement de cette arrestation et sanctionner les auteurs de cet acte inhumain.
En effet, il est essentiel de rappeler que les opposants politiques occupent une place importante en démocratie. Leurs critiques peuvent aider les dirigeants au pouvoir à améliorer leur mode de gestion en cas de besoin. La VSV invite donc les dirigeants congolais à adopter une conduite plus respectueuse des droits fondamentaux et de la préservation de la démocratie dans le pays.
Cette arrestation arbitraire et les violences policières commises à l’encontre des opposants politiques soulèvent de nombreuses inquiétudes quant au respect des droits de l’homme en RDC. Cette situation risque de porter atteinte à la paix et la stabilité politique du pays, à quelques mois des élections cruciales de décembre 2023.