L’ambassadeur itinérant du chef de l’État, Claude Ibalanky, fait parler de lui. Dans un tweet, il dénonce les maux qui rongent la société congolaise et met en garde contre les conséquences désastreuses si rien n’est fait pour les arrêter. Parmi ces maux, il cite le détournement des biens de l’État, la spoliation des terres, la dégradation des mœurs, la prolifération des groupes armés et les abus des réseaux sociaux. Il exhorte les Congolais à agir vite pour couper la racine du mal et bâtir une société plus juste pour eux et les générations futures.
Anti-corruption, justice sociale, sécurité nationale, tout y passe ! L’ancien Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba réclame également des restrictions sur les réseaux sociaux au nom de la sécurité nationale. Des propos qui ont suscité de vives réactions chez les Congolais et la toile.
Au-delà de l’appel, l’urgence doit être d’agir concrètement pour sortir de la situation préoccupante dans laquelle la République Démocratique du Congo se trouve. La prolifération des groupes armées, la corruption, l’insécurité, sont autant de maux qui menacent la cohésion nationale et l’avenir du pays. Il est temps de prendre des mesures drastiques pour y remédier.
Suez International qui s’engage pour l’accès à l’eau potable dans la Province du Kasai central, Perse qui offre des motocyclettes pour renforcer l’enseignement, ou encore la CPI en mission pour mettre fin aux violences sexuelles en RDC, toutes ces initiatives sont à saluer. Mais il faut aller au-delà des bonnes intentions et s’attaquer aux causes profondes de la crise. Des réformes politiques, économiques et sociales sont urgentes pour Tirer le pays vers le haut.
Pour cela, une mobilisation générale de la population et des acteurs politiques et économiques est nécessaire. Le Congo-Kinshasa a besoin d’une prise de conscience collective et d’une vision commune pour sortir de cette spirale de l’insécurité. Les débats vains ne feront qu’accentuer la crise. Il est donc urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Dans les prochains jours nous nous intéresserons à tous ces maux qui rongent la société congolaise, en attendant portons-nous bien.