« Affaire Chérubin Okende : Les leaders de l’opposition congolaise réclament la démission de juges de la cour constitutionnelle pour garantir une enquête indépendante »

Titre: Les leaders de l’opposition congolaise demandent la démission de juges de la cour constitutionnelle dans l’affaire du meurtre de Chérubin Okende

Introduction:
Dans l’affaire du meurtre du député national Chérubin Okende, des leaders politiques de l’opposition congolaise dont Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga ont récemment cosigné une lettre appelant à la démission de deux juges de la cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu. Ils accusent ces juges d’avoir violé leur devoir de réserve en accordant des interviews aux médias sur l’affaire. Cette demande de démission vise à garantir une enquête indépendante et impartiale afin de faire toute la lumière sur ce crime odieux.

Les reproches des leaders politiques:
Dans la lettre adressée aux juges, les leaders politiques rappellent que les juges de la cour constitutionnelle ont l’obligation de ne pas prendre de position publique ni de donner de consultation sur des questions pouvant faire l’objet d’une décision de la cour. En agissant ainsi, ils estiment que les juges ont bafoué leur devoir de réserve, leur dignité et leur loyauté envers l’État. Ils soulignent également que les interviews accordées aux médias mettent en péril la sérénité et l’indépendance de l’enquête sur le meurtre de Chérubin Okende. Par conséquent, les leaders politiques demandent aux juges de se mettre à la disposition de la justice et de démissionner de leurs fonctions.

La détermination de Moïse Katumbi:
Parmi les signataires de la lettre, Moïse Katumbi est particulièrement déterminé à faire toute la lumière sur l’assassinat de Chérubin Okende, qu’il qualifie d’assassinat politique. Il a multiplié les démarches et les rencontres avec des diplomates, notamment les ambassadeurs des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, du Canada et de l’Union Européenne à Kinshasa. Ces rencontres visent à obtenir un soutien dans l’enquête sur le meurtre du député national.

La demande d’accompagnement dans l’enquête:
Parallèlement à la demande de démission des juges de la cour constitutionnelle, le gouvernement congolais a sollicité l’aide de la Belgique, de la France, de la République Sud-Africaine et de la Monusco (Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) pour accompagner les enquêtes relatives au décès de Chérubin Okende. Cette démarche vise à garantir une enquête objective et transparente afin d’établir les responsabilités dans ce crime.

Conclusion:
La demande de démission des juges de la cour constitutionnelle par les leaders de l’opposition congolaise dans l’affaire du meurtre de Chérubin Okende soulève des questions quant à la violation du devoir de réserve des juges et de l’indépendance de l’enquête. Il est essentiel que cette affaire soit traitée avec la plus grande impartialité afin de garantir la justice et de faire la lumière sur cet acte odieux. Les efforts déployés par les leaders politiques, notamment Moïse Katumbi, ainsi que la demande d’accompagnement du gouvernement congolais dans les enquêtes témoignent de la volonté de lutter contre l’impunité et de garantir la vérité dans cette affaire.