La tension est palpable en République Démocratique du Congo, où l’opposition continue de protester contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette fois-ci, ce sont Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Moïse Katumbi qui se sont rassemblés avec leurs militants devant le siège de la CENI.
Malheureusement, la police a à nouveau empêché les manifestants d’entrer dans les bureaux de la CENI, ce qui est devenu une habitude depuis les premières manifestations en mai. Les opposants congolais ne désarment pas et continuent de revendiquer la « vérité des urnes » pour les élections prévues en décembre de cette année.
En effet, Martin Fayulu a affirmé que l’opposition congolaise n’accorderait aucun crédit à l’actuel fichier électoral, le qualifiant de « boutiqué et fabriqué pour faire passer Félix Tshisekedi ». Ce dernier avait remporté les élections présidentielles en 2018, dans un scrutin contesté par nombreux acteurs politiques et dont la publication des résultats avait été retardée de manière suspecte.
L’opposition congolaise craint que la CENI ne soit pas impartial et travaille pour maintenir Félix Tshisekedi au pouvoir.
Ces derniers jours, de nombreux autres sujets d’actualité ont suscité des réactions de la part des médias et de la population congolaise : le conflit dans la région du Kasai, les relations tendues avec le Rwanda, mais aussi la crise économique et le malaise social qui touche de nombreuses régions du pays.
Face à cette situation, l’opposition doit continuer de faire entendre leur voix et de dénoncer les éventuelles manipulations du pouvoir, tout en proposant des solutions pour améliorer la situation du pays. C’est dans un contexte complexe que la RDC doit faire face à de nombreux défis, dont l’organisation d’élections libres et justes pour assurer une transition démocratique stable.