Violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo : un cri d’alarme contre l’impunité des forces de sécurité
L’Association congolaise pour l’Accès à la justice (ACAJ) a vivement condamné le comportement de certains éléments des services de sécurité en République démocratique du Congo (RDC). En effet, ces derniers diffusent sans scrupule des vidéos obscènes dans les réseaux sociaux, portant ainsi atteinte à la dignité des citoyens et violant leur droit à la vie privée.
Face à cette situation préoccupante, l’ACAJ a saisi le Procureur Général près la Cour de Cassation afin qu’une enquête crédible soit ouverte sur ces cas répétitifs d’atteintes à la vie des prévenus. Le dernier incident en date concerne M. Biselele Bifort, ancien conseiller privé du Chef de l’Etat congolais.
Dans un courrier adressé au Procureur Général, Maître Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ, exprime sa profonde inquiétude quant à l’impunité dont bénéficient ces agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) et de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Il souligne que ces forces de sécurité violent délibérément et impunément l’Ordonnance n°23/010 du 13 mars 2023 portant Code Numérique, qui prévoit des sanctions pour de telles infractions.
Face à ces accusations, l’ACAJ recommande au Procureur Général de confier l’enquête à des instances neutres et impartiales, afin de garantir la transparence et l’objectivité des investigations. Il est en effet primordial que les forces de sécurité soient responsables de leurs actes et que leur devoir de protéger les citoyens et leurs biens soit respecté, y compris en ce qui concerne les images privées non connectées.
Maître Georges Kapiamba appelle également le Procureur Général à prendre des mesures pour décourager ces dérives et excès de pouvoir, qui ternissent l’engagement du Président de la République en matière de moralisation, d’humanisation et de professionnalisation des services de sécurité.
Il est essentiel que l’impunité ne soit pas tolérée et que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre des agents responsables de ces violations des droits de l’homme. Seule une action ferme et transparente permettra de restaurer la confiance des citoyens envers les forces de sécurité de la RDC.
Il est temps que la RDC mette fin à ces pratiques inacceptables et garantisse le respect des droits fondamentaux de ses citoyens. La lutte contre l’impunité et pour la protection des droits de l’homme doit être une priorité absolue pour le pays.
La situation en RDC est préoccupante et nécessite une attention soutenue tant au niveau national qu’international. Les violations des droits de l’homme doivent cesser et des mesures concrètes doivent être prises pour garantir la justice et le respect des libertés fondamentales dans le pays.
L’ACAJ continuera de jouer un rôle crucial dans la défense des droits de l’homme en RDC et de lutter contre l’impunité des forces de sécurité. Espérons que ses efforts porteront leurs fruits et que des actions concrètes seront prises pour mettre fin à ces violations inquiétantes des droits de l’homme en République démocratique du Congo.