Gérer efficacement un programme de développement local de 145 territoires est une tâche qui nécessite une grande rigueur et une expertise certaine. Cependant, dans le cas du BCeCo (Banque de Crédit et de Coopération), certaines critiques ont été soulevées quant à l’attitude de son directeur général dans cette gestion.
En réaction à un communiqué publié par le DG du BCeCo, la Cour des Comptes a tenu à démentir formellement avoir diligenté un contrôle relatif aux travaux du Programme de développement local de 145 Territoires. Elle s’est dite surprise par ces « allégations d’une rare gravité » et a rappelé que toute mission de contrôle de la Cour des Comptes nécessite la signature d’un ordre de mission par son premier président, ce qui n’a pas été le cas ici.
La Cour des Comptes a également souligné que les missions du parquet près la cour des comptes ne peuvent en aucun cas être assimilées à une mission de la cour des comptes elle-même, telle que définie par la loi organique. Elle a ainsi invité le directeur général du BCeCo à retirer sa note d’information et à se conformer à tout contrôle diligenté dans ce contexte.
Cette situation met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des dépenses publiques. Les deniers publics engagés dans le cadre d’un programme de développement local sont considérables, et il est essentiel que leur utilisation soit rigoureusement contrôlée. La participation de la Cour des Comptes est donc cruciale pour assurer une gestion efficace et transparente de ces fonds.
En conclusion, il est primordial que tous les acteurs impliqués dans la gestion de programmes de développement local, comme le BCeCo, agissent dans le respect des procédures et des règles de contrôle. La confiance de la population et l’efficacité des projets en dépendent.