Les rebelles ougandais des forces démocratiques et alliés (ADF) continuent de semer la terreur dans la chefferie des Babila-Bakwanza, comme en témoigne leur récente incursion dans les localités de Babulujo et Mabuluku. Les habitants de la région ont été témoins de l’incendie de cinq maisons, causé par l’activité des terroristes.
Face à cette situation inquiétante, la coordination de la nouvelle société civile congolaise (NSCC) antenne territoriale de Mambasa appelle les autorités à prendre des mesures pour stopper la circulation des rebelles dans la région. Selon Maître John Vuleveryo, coordonnateur de cette structure citoyenne, il est essentiel de déployer un nombre suffisant de militaires afin de traquer et neutraliser les membres de l’ADF.
Cette demande fait suite aux attaques précédentes perpétrées par les rebelles dans les localités d’Apesiko et Elake Nord, au cours desquelles plusieurs civils ont perdu la vie. Malgré les alertes émises par la population concernant la présence des terroristes, aucune action concrète n’a été entreprise pour les arrêter.
Il est essentiel que les autorités prennent au sérieux cette menace et prennent des mesures immédiates pour assurer la sécurité des habitants de la chefferie des Babila-Bakwanza. En déployant des forces armées dans la région, il sera possible de traquer et d’éliminer les rebelles, mettant ainsi un terme à leurs actions destructrices.
La situation actuelle souligne l’importance d’une coopération étroite entre la société civile et les autorités pour assurer la sécurité des populations locales. En travaillant ensemble, il sera possible de lutter efficacement contre les groupes terroristes et de garantir la tranquillité dans la région.
Il est également essentiel de mettre en place des mesures de prévention et de sensibilisation pour informer les habitants sur les dangers potentiels et les encourager à signaler toute activité suspecte aux autorités compétentes. La sécurité de tous est l’affaire de tous, et il est impératif que chacun contribue à la lutte contre le terrorisme.
En conclusion, il est urgent que les autorités répondent à l’appel de la coordination de la NSCC et déploient des moyens adéquats pour mettre fin à la libre circulation des rebelles ougandais des forces démocratiques et alliés dans la chefferie des Babila-Bakwanza. La sécurité des habitants est une priorité absolue qui nécessite une action immédiate et coordonnée.