La gestion des finances publiques est un enjeu majeur pour tout État, et la République Démocratique du Congo ne fait pas exception. Afin de lutter contre les détournements de fonds et les mauvaises pratiques dans la gestion des ressources publiques, une séance pédagogique a été organisée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) en collaboration avec l’Association Nationale des Entreprises du Portefeuille (ANEP).
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi de promouvoir une gestion transparente et responsable des finances publiques. L’IGF, en tant qu’organe de contrôle, a pour mission de prévenir les détournements de fonds et d’assurer la bonne gouvernance au sein des entreprises publiques.
Lors de cette séance pédagogique, les mandataires des entreprises publiques ont pu échanger avec les inspecteurs de l’IGF sur les problématiques rencontrées dans leur gestion quotidienne. L’objectif était de les sensibiliser aux risques de prévarication et de leur fournir les outils nécessaires pour éviter les écueils de leurs prédécesseurs.
Au cours de cette séance, l’IGF a mis en avant l’importance du contrôle a priori et concomitant dans la gestion des finances publiques. Ce contrôle permet de prévenir les malversations financières, d’assurer le suivi des recommandations précédentes et de conseiller les gestionnaires sur les exigences de gestion. Il vise également à dissuader les actes de mauvaise gouvernance et à assainir la situation financière des entreprises publiques.
Les mandataires présents ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis de cette séance pédagogique et ont souligné l’importance de mettre en pratique les enseignements reçus. Ils considèrent cette formation comme une opportunité d’améliorer la gestion des finances publiques et de contribuer à la construction d’un État transparent et responsable.
En conclusion, la séance pédagogique organisée par l’IGF et l’ANEP a permis de sensibiliser les mandataires des entreprises publiques aux enjeux de la gestion des finances publiques. Elle constitue une étape importante dans la lutte contre les détournements de fonds et les mauvaises pratiques, et contribue à instaurer une culture de transparence et de bonne gouvernance au sein de l’administration publique congolaise.