Enquête sur le meurtre de Chérubin Okende : réclamation pour l’identification des responsables et des commanditaires
L’association Femmes Eprises de Justice pour la Libération de Salomon Kalonda Idi Della (FJUSKD) a demandé instamment, lors d’une manifestation à Kinshasa, la mise en place d’une enquête indépendante sur le meurtre de Chérubin Okende. Ces femmes, regroupées au sein de cette association, réclament que les responsables et les commanditaires de cet acte odieux soient identifiés et traduits en justice.
Annie Faray, coordonnatrice de la FJUSKD, a exprimé la colère et l’indignation de ces femmes lors de la manifestation devant le Quartier général de la MONUSCO : « Nous venons réclamer une enquête indépendante pour Cherubin Okende pour que nous puissions connaître les commanditaires, les acteurs, tous ceux qui ont participé de loin ou de près à son assassinat. C’est le cri des mamans qui sont regroupées au sein de cette association. »
Dans un mémorandum remis à la mission onusienne, l’association a dénoncé les violations des droits fondamentaux et de la liberté d’expression qui se multiplient dans le pays. Elle a cité notamment les arrestations de Salomon Idi Kalonda et de Mike Mukebayi, tous deux cadres du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Ces femmes exigent que des mesures concrètes soient prises pour assurer la sécurité de la population congolaise.
Face à l’absence d’action au niveau national, la FJUSKD n’exclut pas de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour que justice soit rendue et que les responsables de ces crimes soient jugés. « Nous nous réservons le droit d’intenter une action de justice au niveau de la CPI contre la mission onusienne, contre toutes ces ambassades qui sont ici avec nous pour non-assistance à un peuple en danger », a souligné Annie Faray.
Cette réclamation pour la mise en place d’une enquête indépendante sur le meurtre de Chérubin Okende met en lumière l’urgence de garantir la justice et la sécurité pour tous les citoyens congolais. Elle appelle à l’action des autorités compétentes pour identifier les responsables de cet acte de violence et mettre fin à l’impunité qui règne dans le pays.
La lutte pour la justice et la libération de Salomon Kalonda Idi Della continue, portée par les femmes engagées de la FJUSKD. Leur détermination à faire la lumière sur les crimes commis et à obtenir des comptes rendus des autorités est un exemple inspirant de la force et de la résilience des femmes congolaises dans leur quête pour un Congo meilleur.
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