Dans le cadre du projet de gouvernance inclusive au Kasaï (GIK), une collaboration entre le Bureau des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), ONU-femmes et l’ONG Vision mondiale, des acteurs de la société civile se sont réunis pour discuter de l’organisation de plaidoyers auprès des autorités politiques et administratives afin d’améliorer la reddition des comptes.
Cet atelier, qui s’est déroulé dans la province du Kasaï, a rassemblé des membres de la société civile, des jeunes et des femmes, qui ont partagé leurs préoccupations sur divers sujets. Parmi ces préoccupations figurent la situation de l’insécurité qui sévit dans la ville de Tshikapa, la pénurie d’eau potable et les problèmes d’insalubrité dans la ville.
L’officier du BCNUDH, Virginie Musuamba, a souligné l’importance de l’implication active des jeunes et des femmes dans ce processus pour parvenir à un changement concret. Les participants se sont engagés à mettre en œuvre sérieusement les actions nécessaires pour favoriser le développement de leurs communautés respectives.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir la gouvernance inclusive et à renforcer la participation des citoyens dans la prise de décisions politiques au niveau local. En permettant aux acteurs de la société civile de se mobiliser et de faire entendre leur voix, ce projet vise à créer un environnement propice à la reddition des comptes et à la construction d’une société plus juste et équitable.
Dans une région marquée par des défis sociaux et économiques importants, il est essentiel de donner la parole aux différents acteurs de la société civile. En renforçant leur capacité à mener des plaidoyers efficaces et en les sensibilisant aux enjeux de la gouvernance inclusive, le projet GIK contribue à promouvoir le développement durable et l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
En conclusion, cet atelier sur l’organisation de plaidoyers dans le cadre du projet de gouvernance inclusive au Kasaï offre une occasion précieuse aux acteurs de la société civile de faire entendre leurs préoccupations et de participer activement à la construction d’une meilleure gouvernance. Il s’agit d’une étape importante vers l’atteinte de l’équité, de la justice sociale et du développement durable dans la région du Kasaï.