La nouvelle impulsion de la police de Kinshasa : Plus de place pour la tracasserie
Depuis l’arrivée du Commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Mbula Kilimbalimba, à la tête de la police nationale de Kinshasa, une nouvelle ère de rigueur et d’intégrité s’est ouverte. Lors d’une réunion tenue le samedi 22 juillet, le commandant de la ville de Kinshasa a clairement mis en garde les policiers qui se livrent à la tracasserie. Il a annoncé que la loi serait appliquée avec toute sa rigueur envers tout policier qui verserait dans ce genre de pratique.
Cette décision marque un tournant important dans la lutte contre la tracasserie policière, un fléau qui a profondément affecté la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre. En demandant la restitution de toutes les plaques d’immatriculation des particuliers détenues par la police, le Commissaire divisionnaire adjoint envoie un signal fort : plus de place pour les abus de pouvoirs et l’exploitation des conducteurs.
Il a également appelé à la responsabilité des conducteurs en les exhortant à respecter le code de la route et à ne pas créer des situations qui pourraient les exposer à des comportements abusifs de la part des policiers. Par exemple, il a demandé aux chauffeurs de ne pas créer des parkings non reconnus par la ville afin d’éviter les problèmes.
Cette nouvelle orientation de la police de Kinshasa est un pas important vers la consolidation de l’Etat de droit et le respect des droits des citoyens. En mettant fin à la tracasserie policière, les autorités contribuent à restaurer la confiance entre la police et la population.
Il est essentiel de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une série de réformes entreprises par le nouveau commandant de la ville de Kinshasa pour améliorer le fonctionnement de la police. Des actions concrètes sont mises en place pour renforcer la formation des policiers, améliorer leur équipement et moderniser les procédures internes.
En conclusion, l’annonce du Commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Mbula Kilimbalimba, marque un tournant important dans la lutte contre la tracasserie policière à Kinshasa. Cette décision témoigne de la volonté des autorités de promouvoir la transparence, l’intégrité et le respect des droits des citoyens. C’est un pas vers la construction d’une police professionnelle et responsable, au service de la population.