Titre : La ville morte à Durba : un cri de colère contre la corruption et les taxes excessives
Introduction :
La ville de Durba, chef-lieu du territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele, a été paralysée par une ville morte de deux jours. Cette manifestation a été organisée par la synergie des sociétés civiles locales pour protester contre le détournement de 61 millions USD par le gouvernement provincial et la multiplication des taxes conventionnelles qui pèsent sur la population. Cet article revient sur cet événement marquant et met en lumière les revendications légitimes des habitants de Durba.
Un détournement de fonds et des taxes excessives :
Selon un rapport de l’IGF, le gouvernement provincial aurait détourné la somme de 61 millions USD. Cette révélation a suscité l’indignation de la population qui a décidé de passer à l’action. En parallèle, la multiplication des taxes conventionnelles impose un poids financier insoutenable à la population déjà fragilisée. Face à cette situation intolérable, la synergie des sociétés civiles locales a décidé de décréter une ville morte pour faire entendre sa voix et exiger des mesures concrètes.
Une mobilisation pacifique exemplaire :
Malgré la colère et la frustration, la population de Durba a fait preuve d’une mobilisation exemplaire et pacifique. Les boutiques, les magasins et les marchés ont fermé leurs portes en signe de protestation. Nul dérapage ou barricade de routes à déplorer, démontrant ainsi la maturité et le civisme des habitants. Le président de la sous-coordination de la société civile du Congo au secteur Kibali a appelé la population à maintenir cette attitude pacifique jusqu’à la réouverture des activités, marquant ainsi leur engagement pour une réclamation respectueuse des lois du pays.
Vers une prise de conscience nationale :
La mobilisation à Durba ne fait que refléter une réalité plus large en République démocratique du Congo. La corruption endémique et les taxes excessives ont un impact considérable sur la vie quotidienne des citoyens. Cet événement met en lumière la nécessité d’une prise de conscience nationale et de mesures concrètes pour lutter contre la corruption et favoriser un environnement économique plus équitable.
Conclusion :
La ville morte à Durba est un cri de colère face à la corruption et aux taxes excessives. Les habitants de cette ville ont pris position avec détermination et pacifiquement pour défendre leurs droits et réclamer une meilleure gestion des fonds publics. Cet événement doit servir de signal d’alarme et encourager les autorités nationales à agir de manière transparente et responsable pour le bien-être de la population congolaise.