Lutter contre les détournements des deniers publics et promouvoir une gestion financière transparente et efficace sont des enjeux majeurs pour le développement de tout pays. En République démocratique du Congo (RDC), ces problématiques ne font pas exception. C’est pourquoi, une séance pédagogique organisée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) en collaboration avec l’Association Nationale des Entreprises du Portefeuille (ANEP) a récemment été mise en place pour sensibiliser les mandataires des entreprises publiques.
Cette initiative s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui souhaite mettre un terme aux pratiques de prévarication et instaurer une gestion rigoureuse des finances et biens publics. L’IGF, en tant qu’organisme de contrôle, joue un rôle clé dans la lutte contre la mauvaise gestion et les malversations financières.
Lors de cette séance pédagogique, présidée par l’Administrateur Secrétaire Exécutif de l’ANEP, les mandataires publics ont pu exprimer leurs préoccupations et leurs inquiétudes quant à l’encadrement de l’IGF. En réponse, l’Inspecteur Général des Finances-Chef de Brigade, Gabriel Kabanangi, a exposé les raisons du contrôle a priori et concomitant de l’IGF dans les entreprises du Portefeuille et les établissements publics.
L’objectif principal de ce contrôle préventif est de dissuader les actes de mauvaise gouvernance, d’assurer le suivi des recommandations précédentes et de conseiller les gestionnaires sur les bonnes pratiques de gestion. Il vise également à assainir la situation financière des entreprises publiques en décourageant les individus mal intentionnés. En mettant en place ce contrôle, l’IGF cherche à prévenir les fraudes, les détournements et les malversations financières pour promouvoir une gouvernance saine et responsable.
Le chef de service, Jules Alingete, a également tenu à rassurer les mandataires publics en soulignant que l’IGF n’est pas là pour coincer les gestionnaires, mais pour les accompagner dans l’amélioration de leurs pratiques. Cette séance pédagogique a permis aux mandataires de mieux appréhender les enjeux et les risques liés à leur fonction, et de prendre conscience de l’importance de se conformer aux exigences légales et réglementaires.
Au terme de cette séance, les mandataires publics ont exprimé leur satisfaction et ont souligné l’importance d’en tirer les enseignements nécessaires pour améliorer leur gestion. Cette démarche pédagogique de l’IGF et de l’ANEP constitue un pas important dans la lutte contre les détournements des fonds publics et la promotion d’une gouvernance responsable en RDC.
Il est essentiel de souligner que la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques sont des éléments clés pour assurer un développement économique et social durable. En encourageant les mandataires publics à adopter de bonnes pratiques de gestion, la RDC pourra renforcer sa crédibilité sur la scène internationale et attirer davantage d’investissements pour soutenir son développement.