2023-07-23
L’article du jour met en lumière la faible affluence des candidats dans les BRTC (Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures) en République Démocratique du Congo (RDC), ce qui confirme le boycott du processus électoral par l’ensemble de la classe politique congolaise. Ce boycott est une preuve de maturité politique et témoigne de la volonté de la classe politique de dire non à un processus électoral jugé inapproprié et peu rassurant.
La Coalition d’Action pour le Sahel et l’Écosystème (CASE), félicite les leaders politiques et les personnalités de la société civile congolaise qui ont décidé de ne pas présenter leur candidature aux élections législatives nationales en raison des nombreuses lacunes organisationnelles et de la contestation de la qualité de l’administration électorale. Selon la CASE, il n’y a pas de honte à reporter les élections si cela permet d’améliorer les conditions techniques, politiques, financières et réputationnelles du processus électoral, dans l’intérêt supérieur du peuple congolais.
La coalition critique également l’équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Denis Kadima, l’accusant de ne pas avoir pris au sérieux la question des salaires des agents électoraux. Elle appelle à ce que les arriérés de salaire soient réglés avant que les agents ne soient mis au chômage. Selon la CASE, le manque de sérieux dans la prise en charge du processus électoral est clairement démontré par cette négligence.
La CASE salue également les personnalités de l’Union Sacrée (majorité présidentielle) qui ont pris du recul par rapport au processus électoral. Elle les encourage à ne pas soutenir Denis Kadima dans sa perdition électorale, qualifiant cela d’insanité politique.
Enfin, la coalition appelle le président Félix Tshisekedi à faire preuve de sagesse et à engager un dialogue politique inclusif pour sauver la nation. Elle encourage le président à consulter les organisations, institutions et mécanismes traditionnels qui peuvent faciliter ce dialogue et rétablir la confiance dans le processus électoral.
En conclusion, l’article met en lumière le contexte politique tendu en RDC, marqué par un boycott massif du processus électoral. Il souligne la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour résoudre cette crise et rétablir la confiance dans les élections à venir. La CASE appelle à des mesures concrètes pour améliorer les conditions du processus électoral et pour assurer la transparence et la crédibilité des futurs scrutins.