Faustin Lumuluabu, Maire de la ville de Tshikapa, se retrouve au centre d’une polémique avec le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA). Dans un communiqué récemment publié, la LUCHA accuse le maire et son adjoint d’avoir violé les principes de la déclaration universelle des droits de l’homme lors des manifestations organisées pour réclamer la baisse des tarifs de l’eau potable à la REGIDESO et la réhabilitation de l’eau dans la colline de Kélé.
Selon la LUCHA, les marches pacifiques organisées le 20 juin et le 13 juillet ont été illégalement interdites et violemment réprimées par les forces de police sur ordre du maire de la ville. Les militants dénoncent également l’incompétence de Faustin Lumuluabu et de son adjoint, soulignant les problèmes d’insécurité, d’insalubrité et d’érosion auxquels la ville de Tshikapa est confrontée.
Face à ces accusations, la LUCHA demande la démission immédiate du maire de la ville et de son adjoint. Le mouvement citoyen prévoit également d’organiser des manifestations d’envergure pour faire pression sur ces derniers.
Cette nouvelle affaire souligne une fois de plus les tensions et les problèmes auxquels sont confrontées de nombreuses villes congolaises. Les mouvements citoyens, tels que la LUCHA, jouent un rôle crucial dans la défense des droits et des intérêts des citoyens. Ils sont devenus des acteurs importants dans le paysage politique congolais, en tentant de faire face aux problèmes socio-économiques et politiques auxquels la population est confrontée au quotidien.
Il est essentiel que les autorités municipales et nationales écoutent les revendications légitimes des mouvements citoyens et prennent des mesures appropriées pour améliorer la situation dans les villes congolaises. La collaboration entre les autorités et la société civile est nécessaire pour instaurer un réel changement et répondre aux besoins de la population.
Il est à espérer que cette affaire mettra en lumière les problèmes auxquels est confrontée la ville de Tshikapa et incitera les autorités à prendre des mesures concrètes pour résoudre ces problèmes. La voix des mouvements citoyens doit être entendue et prise en compte dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Congolais. La lutte pour le changement ne peut être ignorée, car elle représente l’espoir de voir une réelle amélioration des conditions de vie dans les villes du pays.