Titre : La situation préoccupante des déplacés dans la chefferie des Babyali-Tchabi : un appel urgent au gouvernement pour faciliter leur retour
Introduction :
Depuis 2020, de nombreux civils ont été contraints d’abandonner leurs villages dans la chefferie des Babyali-Tchabi, en raison des affres de la guerre. Ces déplacés rencontrent aujourd’hui d’énormes difficultés pour regagner leurs localités d’origine. Le chef de la chefferie, Étienne Babanilau, a lancé un appel au gouvernement provincial pour qu’il prenne des mesures afin de faciliter le transport de ces personnes vers Tchabi. Alors que la situation sécuritaire semble relativement calme dans plusieurs villages, de nombreux déplacés expriment le désir de retourner chez eux. Il est donc urgent que des actions concrètes soient entreprises pour venir en aide à ces populations vulnérables.
Le contexte des déplacements forcés :
Depuis la fin de l’année 2022, les habitants de la chefferie des Babyali-Tchabi ont commencé à regagner leurs villages, deux ans après les avoir abandonnés suite aux incursions répétitives des terroristes ougandais d’allied democratic forces (ADF) et de leurs supplétifs. Malheureusement, de nombreux défis entravent leur retour et compromettent leur réintégration dans leurs communautés d’origine.
Les difficultés de transport :
L’un des principaux obstacles auxquels sont confrontés les déplacés est le manque de possibilités de transport. Étant donné que la plupart d’entre eux se trouvent à Komanda, dans la chefferie des Walendu-Bindi, et à Bunia, il est essentiel de trouver des solutions pour les acheminer de manière sûre et efficace vers Tchabi. Le gouvernement provincial doit jouer un rôle essentiel dans la mise en place de moyens de transport adéquats pour faciliter le retour de ces personnes déplacées.
L’appel au gouvernement provincial :
Étienne Babanilau, chef de la chefferie des Babyali-Tchabi, insiste sur l’urgence d’intervenir pour répondre aux besoins de ces populations. Il rappelle que la situation sécuritaire s’est stabilisée dans de nombreux villages, ce qui encourage les déplacés à vouloir rentrer chez eux. Il est donc primordial que le gouvernement provincial prenne des mesures concrètes pour faciliter leur retour et assurer leur réintégration dans leurs communautés.
Conclusion :
La situation préoccupante des déplacés dans la chefferie des Babyali-Tchabi nécessite une action urgente de la part du gouvernement provincial. Il est crucial de trouver des solutions pour faciliter le transport de ces personnes vers leurs villages d’origine et pour assurer leur réintégration dans leurs communautés. En répondant à cet appel, le gouvernement pourra apporter une aide essentielle à ces populations vulnérables qui aspirent à retrouver une vie normale après les épreuves de la guerre.