« Justin Bitakwira auditionné suite à des propos tribaux et controversés : réaction internationale et demandes d’excuses publiques »

Titre : Justin Bitakwira auditionné pour des propos controversés sur une émission télévisée

Introduction :

L’ancien Ministre congolais du développement rural, Justin Bitakwira, a été auditionné jeudi par le Parquet général près la Cour de cassation. La justice lui reprocherait d’avoir tenu des propos jugés « stigmatisants » et à caractère tribal lors d’une émission télévisée datée du 6 juillet à Kinshasa. Cette affaire a suscité la réaction de l’ambassadeur Jean-Marc Châtaigner de l’Union européenne qui a qualifié les propos de Bitakwira d’obscènes et de haineux. Analysons de plus près cette situation.

Les propos controversés de Justin Bitakwira :

Au cours de l’émission télévisée « Bosolo na Politik », Justin Bitakwira aurait tenu des propos stigmatisants envers la communauté Tutsi congolaise. Il aurait également évoqué une prétendue connivence entre certains peuples autochtones et le Rwanda dans l’agression contre la République démocratique du Congo. Ces déclarations ont suscité l’indignation de certains groupes ethniques, comme la Communauté BASHI-BAHAVU CINYABUGUMA, qui a condamné fermement les propos de Bitakwira et a demandé des excuses publiques.

Les réactions de l’Union européenne :

L’ambassadeur Jean-Marc Châtaigner de l’Union européenne a réagi vivement aux propos de Bitakwira, les qualifiant d’obscènes et de haineux. Dans une correspondance, il a souligné que ces déclarations étaient une récidive et méritaient l’attention collective. Cette réaction de l’Union européenne a ajouté une dimension internationale à l’affaire et a renforcé les appels à la justice.

La défense de Justin Bitakwira :

Suite à son audition par la justice, Justin Bitakwira s’est défendu en affirmant qu’il n’avait fait qu’informer et éclairer l’opinion sur la situation en République démocratique du Congo. Il a déclaré qu’il ne pouvait répondre aux questions sans que l’inspecteur ait lu le livre « Holocauste au Congo » de Charles Onana, qu’il affirmait simplement paraphraser. Bitakwira a également exprimé sa critique envers l’ambassadeur de l’Union européenne et l’a accusé de « donner des injonctions aux membres du gouvernement », qualifiant cela de « danger public ».

Conclusion :

L’audition de Justin Bitakwira par la justice congolaise met en lumière l’importance des discours responsables et respectueux dans l’espace médiatique. Les propos controversés de Bitakwira ont suscité l’indignation de diverses communautés et ont conduit à une réaction internationale de l’Union européenne. Il reste désormais à voir quelles seront les suites judiciaires et les conséquences pour l’ancien ministre. L’affaire souligne également la nécessité de favoriser le dialogue et la réconciliation pour construire une société congolaise plus harmonieuse et égalitaire.