Les miliciens Mobondo repoussés par les FARDC : la sécurité à Kenge reste fragile
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont récemment repoussé une attaque des miliciens Mobondo dans le village de Nselemwedi, situé dans le territoire de Kenge, dans la région du Kwango.
Selon des sources locales, de nombreux assaillants ont été neutralisés au cours de cet affrontement. Le porte-parole de la 11ème région militaire, le lieutenant Jacques Kienge, a déclaré que les miliciens continuent de sévir dans plusieurs autres villages de la même région, ainsi que dans celui de Popokabaka.
Bien que le nombre de pertes humaines n’ait pas été précisé, le garde du corps d’un chef milicien du nom de Papy Kifo s’est rendu aux FARDC en remettant son arme AK 12 et sa machette. Cette reddition témoigne de la pression exercée par les forces de sécurité sur les groupes armés dans la région.
Le général-major Jonas Padiri, commandant des opérations dans cette zone, appelle les miliciens à déposer les armes et à se rendre. Il demande également à la population de ne pas fuir dans la forêt pour éviter d’être confondue avec les combattants armés.
Cependant, malgré les efforts déployés par les FARDC, la situation reste précaire à Kenge. Les miliciens Mobondo continuent de semer la terreur dans la région, ce qui appelle à une vigilance constante de la part des autorités et de la population.
Cette attaque des miliciens Mobondo souligne une fois de plus les défis persistants en matière de sécurité dans certaines régions de la République Démocratique du Congo. Les forces de sécurité doivent rester mobilisées pour assurer la protection des citoyens et la stabilité dans ces zones.