« Corruption et mauvaise gestion : Comment le Ministre de l’Éducation compte mettre fin aux antivaleurs dans les provinces éducationnelles de Kinshasa-Plateau et de Kinshasa-Tshangu »

Les provinces éducationnelles de Kinshasa-Plateau et de Kinshasa-Tshangu, situées à l’Est de la capitale congolaise, ont récemment été qualifiées de « sièges des antivaleurs » par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Muaba Kazadi. Lors d’une réunion avec les Chefs d’établissements scolaires de Kinshasa-Mont/Amba, le ministre a souligné les problèmes persistants liés à la corruption et à la mauvaise gestion dans ces deux provinces.

Cette déclaration intervient dans le cadre des efforts du Ministère pour moraliser et réformer le système éducatif congolais en vue de la rentrée scolaire 2023-2024. Tony Muaba Kazadi a insisté sur le fait que les directeurs d’établissements scolaires ont un rôle clé à jouer dans l’éradication des antivaleurs qui gangrènent le secteur de l’éducation.

Parmi les antivaleurs citées par le ministre figurent le non-respect des instructions officielles, la perception de frais illicites, la majoration des frais aux épreuves certificatives, la considération des élèves comme des clients et l’utilisation abusive des fonds alloués à la direction des établissements scolaires. Des pratiques qui compromettent la qualité de l’enseignement et la confiance des parents dans le système éducatif.

Le Ministre a également souligné le rôle des responsables provinciaux de l’éducation dans la lutte contre ces antivaleurs. Il les a exhortés à renverser la tendance et à prendre des mesures concrètes pour assainir le système éducatif dans leurs provinces respectives.

Cette déclaration franche et directe du Ministre illustre sa volonté de mettre fin à la corruption et à la mauvaise gestion, ainsi que sa détermination à instaurer un système éducatif de qualité en République démocratique du Congo.

Il est indispensable que les autorités compétentes prennent des mesures fermes pour lutter contre les antivaleurs dans le secteur de l’éducation et pour rétablir la confiance des citoyens dans l’école congolaise. Les parents et les élèves méritent un système éducatif transparent, équitable et de qualité, qui leur offre les meilleures chances de réussite.

La réforme du système éducatif en République démocratique du Congo est un défi de taille, mais avec la volonté politique et l’engagement des différents acteurs, il est possible d’apporter des changements significatifs et de garantir un avenir meilleur pour la jeunesse congolaise.