Chérubin Okende : Un assassinat aux motivations politiques ?
Dans l’histoire tumultueuse de l’Afrique, de nombreux crimes politiques ont été commis, souvent dans le but de déstabiliser les régimes en place et de semer la discorde au sein des nations. Aujourd’hui, une nouvelle tragédie enrobe le paysage politique avec l’assassinat de Chérubin Okende, député national élu en 2018, porte-parole de « Ensemble pour la République » et ancien ministre des Transports. Une question obsédante se pose : cet acte odieux cache-t-il des desseins politiques visant à discréditer la gouvernance du président Félix-Antoine Tshisekedi ?
Dans un contexte où la République démocratique du Congo prépare activement les IXe Jeux de la Francophonie, avec la participation de nombreuses délégations internationales, la stabilité politique revêt une importance capitale. Cependant, de troublants parallèles peuvent être établis entre cet assassinat et d’autres crimes similaires perpétrés par le passé, où la réputation du pouvoir en place était utilisée comme une arme dans des desseins politiques sournois.
Les rumeurs et les échecs orchestrés
Les ennemis de la République ont semé des doutes en propageant des rumeurs infondées sur le trafic et la vente d’organes, cherchant ainsi à ternir l’image du pays et de ses dirigeants. Malheureusement pour eux, ces allégations ont été rapidement démenties par le vice-ministre de la Santé lors d’une conférence de presse diffusée en direct sur la RTNC.
Face à cet échec, il semblerait que ceux qui tirent les ficelles aient jugé nécessaire de porter un coup fatal pour discréditer le pouvoir de Tshisekedi, en utilisant l’assassinat de Chérubin Okende comme une arme redoutable.
Des faits troublants et des coïncidences
Le mystère entourant l’invitation du président de la Cour constitutionnelle à Chérubin Okende soulève de nombreuses interrogations. Une correspondance datée du 10 juillet 2023 l’invite à une séance de travail concernant ses biens et avoirs. Dans sa réponse, l’ancien ministre propose une autre date, le vendredi 14 juillet 2023, entre 11h et 16h, dans les bureaux du président de la Cour constitutionnelle à Gombe. Pourtant, quelques heures seulement avant cette réunion, Chérubin Okende disparaît sans laisser de trace. Son corps sans vie, criblé de balles, est découvert dans sa jeep sur l’avenue Poids lourds à Kingabwa.
Un acte politique calculé ou un acte isolé ?
Dans cette sombre affaire, le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité de ses citoyens. Il est tout aussi essentiel que la vérité éclate grâce à une enquête indépendante menée par la police judiciaire. Est-il possible que cet assassinat soit un acte isolé, un drame personnel ? Ou bien sommes-nous confrontés à un acte politique calculé visant à discréditer le gouvernement congolais et, en particulier, le président Tshisekedi ?
Dans l’attente de réponses, il est crucial de faire preuve de prudence et de réflexion. Alors que nous cherchons des réponses à ces questions troublantes, il est important de rester objectif et d’éviter les affirmations précipitées. La complexité de cette affaire nécessite une enquête minutieuse afin de dissiper les doutes persistants et de faire toute la lumière sur ce mystère entourant la mort tragique de Chérubin Okende.
Conclusion
La destinée tragique de Chérubin Okende, député national et ancien ministre des Transports, continue de hanter les esprits et de susciter de nombreuses interrogations. Le contexte politique dans lequel cet assassinat s’est produit ne peut être ignoré, mais il est essentiel de faire preuve de retenue et de permettre aux enquêtes de suivre leur cours pour établir la vérité. Seule une enquête approfondie et indépendante pourra révéler les véritables motivations derrière cet acte odieux et dissiper les nuages de suspicion qui pèsent sur le pouvoir en place.
En attendant des réponses, gardons à l’esprit que la quête de la vérité est essentielle pour rendre hommage à la mémoire de Chérubin Okende et préserver la stabilité de la République démocratique du Congo.