Titre : Les provinces éducationnelles de Kinshasa-Plateau et de Kinshasa-Tshangu : un combat contre les antivaleurs
Introduction :
Les provinces éducationnelles de Kinshasa-Plateau et de Kinshasa-Tshangu font face à un problème sérieux : les antivaleurs. Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Muaba Kazadi, a récemment qualifié ces provinces de « sièges des antivaleurs ». Lors d’une réunion avec les Chefs d’établissements de Kinshasa-Mont/Amba, le Ministre a souligné l’importance de lutter contre ces antivaleurs pour garantir une éducation de qualité. Dans cet article, nous explorerons les antivaleurs présentes dans ces provinces et les actions entreprises pour y remédier.
Les antivaleurs : un fléau à combattre
Les antivaleurs sont des comportements et des pratiques qui vont à l’encontre des valeurs fondamentales de la société. Dans les provinces de Kinshasa-Plateau et de Kinshasa-Tshangu, différents types d’antivaleurs ont été identifiés. Parmi eux, on retrouve le non-respect des instructions officielles, l’invention et la perception de frais illicites, la majoration des frais aux épreuves certificatives, la considération des élèves comme des clients, ou encore l’utilisation abusive des frais de fonctionnement alloués aux établissements scolaires.
Un engagement fort pour éradiquer les antivaleurs
Face à cette situation préoccupante, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a pris des mesures fermes pour lutter contre les antivaleurs dans ces provinces éducationnelles. Lors de la réunion avec les Chefs d’établissements, il a rappelé l’importance de renverser la tendance et a exhorté les responsables à agir de manière responsable et transparente. Il a également souligné que la tâche de moralisation et de réarmement moral des Chefs d’établissements est essentielle pour une rentrée scolaire réussie.
Des défis à relever
Cependant, la lutte contre les antivaleurs ne sera pas facile. Selon le Secrétaire Général du Ministère, Christine Nepa Nepa, certains hauts cadres du secteur de l’éducation sont eux-mêmes impliqués dans des pratiques contraires à l’éthique. Elle souligne que cette complicité rend difficile l’observation scrupuleuse des instructions officielles. Néanmoins, le Ministre reste déterminé à faire respecter les valeurs et à éliminer les antivaleurs de ces provinces.
Conclusion :
Les provinces éducationnelles de Kinshasa-Plateau et de Kinshasa-Tshangu font face à un véritable défi : lutter contre les antivaleurs qui compromettent la qualité de l’éducation. Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a pris des mesures fortes pour remédier à cette situation. Il est maintenant essentiel que tous les acteurs du secteur de l’éducation s’engagent dans ce combat et agissent de manière responsable pour garantir aux élèves un environnement éducatif sain et propice à leur développement. La moralisation et le réarmement moral des Chefs d’établissements sont des aspects clés de cette lutte. Ensemble, nous pouvons éradiquer les antivaleurs et jouer un rôle dans la construction d’un système éducatif de qualité en République Démocratique du Congo.