La demande de liberté provisoire du général de brigade Zelwa Katanga, également connu sous le nom de Djadjidja, a été rejetée par la Haute cour militaire de la République démocratique du Congo (RDC). Cette décision a été rendue lors de l’audience qui s’est tenue à Kinshasa le jeudi dernier.
La Haute cour militaire a jugé la demande recevable, mais non fondée. Selon l’article 45 alinéa 2 du Code de procédure pénale congolais, les moyens avancés par le prévenu, tels que son état civil et son adresse connue, n’ont pas été jugés suffisants pour lui accorder la liberté provisoire. La gravité des faits qui lui sont reprochés, notamment son implication dans une association de malfaiteurs et un assassinat, a motivé cette décision.
Le général de brigade Zelwa Katanga est poursuivi dans le cadre de l’affaire de l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana Edadi, survenu le 2 juin 2010 à Kinshasa. Ancien commandant adjoint de la 3ème Zone de défense chargé de l’administration et de la logistique, il est désormais maintenu en détention préventive en raison de la persistance des raisons ayant justifié son arrestation.
Cette décision de la Haute cour militaire marque une volonté de la justice congolaise de lutter contre l’impunité et de garantir la poursuite de l’affaire Chebeya. Elle témoigne également de l’importance accordée à la préservation de l’ordre public et de la sécurité dans le pays.
Il est essentiel de souligner que cette affaire continue de susciter l’attention et l’intérêt du public, tant en RDC qu’à l’international. Le déroulement du processus judiciaire et les décisions prises par la Haute cour militaire seront donc suivis de près, en espérant que la lumière sera faite sur cette affaire et que justice sera rendue.
En conclusion, le rejet de la demande de liberté provisoire du général de brigade Zelwa Katanga par la Haute cour militaire de la RDC montre la détermination des autorités congolaises à lutter contre l’impunité et à poursuivre les responsables d’actes criminels. Cette affaire demeure un symbole de la volonté de la justice congolaise de faire la lumière sur les violations des droits de l’homme et de garantir la sécurité de tous les citoyens de la RDC.