« Assassinat de Chérubin Okende : l’appel urgent à la responsabilité politique dans un climat de violence croissante en République Démocratique du Congo »

Assassinat de Chérubin Okende : l’appel à la responsabilité dans un climat politique tendu

Le meurtre tragique du député national Chérubin Okende continue de susciter de vives réactions. Alors que son corps a été retrouvé sans vie, criblé de balles, son collègue député Claudel Lubaya lance un appel à la responsabilité politique dans un contexte marqué par des discours incendiaires et une montée de l’insécurité.

Dans un climat politique tendu, où l’enlèvement et l’assassinat de personnalités politiques de l’opposition se multiplient, Claudel Lubaya met en garde contre les discours qui sapent la cohésion sociale et appellent à la violence. Il appelle à dépasser l’émotion suscitée par cet assassinat pour se rassembler en tant que nation et faire barrage à ces discours destructeurs.

Claudel Lubaya souligne que face à l’insécurité croissante qui touche tous les milieux, il est impératif que les responsables politiques fassent preuve de dignité et de mesure. Il appelle également le Président de la République à prendre ses responsabilités pour garantir la cohésion nationale et mettre un terme aux tensions et aux divisions.

Dans cette période de crise, Claudel Lubaya insiste sur l’importance de l’unité nationale et de la responsabilité de chacun. Il rappelle que la gravité de la situation exige que tous les acteurs politiques agissent avec mesure et s’abstiennent de discours incendiaires qui ne font qu’attiser les flammes du chaos.

L’appel de Claudel Lubaya intervient alors que de nombreux actes violents visant des personnalités politiques de l’opposition ont été signalés. L’interdiction de déplacement du Président d’Ensemble pour la République dans certaines provinces, les enlèvements et les perquisitions de résidences sont autant d’éléments qui alimentent les inquiétudes quant à la sécurité des opposants.

En réaction à l’assassinat de Chérubin Okende, Ensemble pour la République, le parti politique auquel il appartenait, exprime sa consternation et qualifie sa mort de crime d’État. Le gouvernement congolais a annoncé le lancement d’une enquête pluridisciplinaire pour élucider les circonstances de ce meurtre, faisant appel aux services étrangers.

Cet événement tragique rappelle une fois de plus l’urgence de trouver des solutions pour instaurer la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo. Les acteurs politiques doivent faire preuve de responsabilité et mettre fin aux discours et aux actes qui menacent la cohésion nationale. Le peuple congolais mérite mieux que la violence et l’insécurité qui règnent actuellement.

Il est temps de tendre la main et de travailler ensemble pour reconstruire un Congo fort et uni.