Les affrontements entre les miliciens Mobondo et l’armée dans le village de Selemwene, dans la province du Kwango, ont fait de nombreuses victimes, dont huit miliciens Mobondo tués et trois militaires grièvement blessés à la machette. Les incidents ont commencé le 9 juillet et se sont poursuivis dans la région.
Selon le porte-parole du gouvernement provincial, les miliciens Mobondo ont attaqué les forces armées dans le but d’exterminer les habitants Teke de la région. Les affrontements ont été violents, et le bilan final du côté de l’armée n’a pas été précisé, mais plusieurs morts ont été enregistrés.
Cette escalade de violence s’ajoute à la tension déjà présente dans la région du Kwango. La semaine précédente, 69 miliciens Mobondo avaient été arrêtés et déférés devant le tribunal militaire de Kikwit pour être jugés. Il semblerait que ces arrestations aient provoqué une réaction violente de la part des miliciens restants.
Ces affrontements soulignent la nécessité pour les autorités de renforcer la sécurité et de mettre fin aux activités des milices armées dans la région. Des mesures doivent être prises pour protéger les populations locales et rétablir l’ordre dans la province du Kwango.
Cet incident met également en lumière la complexité des défis auxquels la République démocratique du Congo est confrontée. Les tensions ethniques, les rivalités politiques et l’existence de milices armées continuent de miner la stabilité du pays et de compromettre la sécurité des citoyens.
Il est essentiel que les autorités mettent en œuvre des mesures efficaces pour prévenir et réprimer la violence des milices, afin de créer un environnement sécurisé et propice au développement économique et social dans la région du Kwango et dans l’ensemble du pays.
Face à ces défis, la coordination des efforts entre les différents acteurs, y compris les forces de sécurité, les autorités locales et la société civile, est essentielle pour parvenir à une solution durable et pacifique. Il est temps de mettre fin à l’impunité et de garantir la sécurité et la justice pour tous les citoyens congolais.