Titre : Les cérémonies de collation des grades en cycle maternel interdites par le Ministre de l’Enseignement
Introduction:
Dans une note circulaire adressée aux responsables de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Ministre Tony Muaba Kazadi a annoncé l’interdiction des cérémonies de collation des grades à la fin du cycle maternel. Cette décision vise à mettre fin aux abus et aux conséquences négatives de ces événements qui sont réservés, selon le Ministre, aux récipiendaires du niveau supérieur et universitaire. Cependant, cette interdiction suscite des réactions contrastées parmi les parents d’élèves et suscite le débat sur la liberté d’expression.
Point de vue des parents d’élèves :
Certains parents d’élèves soutiennent la décision du Ministre, estimant qu’elle permettra de mettre fin aux abus liés à ces cérémonies. Ils soulignent que ces événements peuvent donner lieu à des antivaleurs et à des dépenses excessives. D’autres parents, en revanche, estiment que la collation des grades en cycle maternel est une occasion de célébration et de fierté pour les enfants et les familles. Ils considèrent que cette interdiction restreint leur liberté de manifester leur joie.
Les motivations sous-jacentes :
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la persistance de ces cérémonies en cycle maternel. D’une part, il y a un aspect financier, car ces événements peuvent être lucratifs pour les établissements scolaires, avec le paiement des frais et l’achat d’uniformes. D’autre part, il y a une dimension compétitive entre les écoles, qui cherchent à se démarquer en organisant des cérémonies pour attirer et fidéliser les parents. Enfin, l’influence des parents peut également jouer un rôle, certains se laissant influencer par les exigences des écoles.
Conclusion :
Bien que l’interdiction des cérémonies de collation des grades en cycle maternel puisse être controversée, elle vise à mettre fin aux abus et aux conséquences négatives de ces événements. Il est important de rappeler que la collation des grades est traditionnellement réservée aux niveaux supérieurs et universitaires. En attendant la clôture de l’année scolaire prochaine, les écoles maternelles devront se conformer à cette décision. Cependant, il est essentiel que le Ministre continue à sensibiliser les chefs d’établissements sur cette question et mise sur une moralisation et un réarmement moral pour une meilleure application de cette interdiction.