Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Muaba Kazadi, a récemment pris une décision controversée concernant l’organisation des cérémonies de collation des grades à la fin du cycle maternel. Dans sa note circulaire, le Ministre a interdit aux chefs d’établissements d’organiser ces cérémonies, soulignant qu’elles étaient réservées exclusivement aux récipiendaires du niveau supérieur et universitaire.
Cette décision a suscité des réactions mitigées parmi les parents d’élèves. Certains soutiennent la décision du Ministre, estimant que ces cérémonies ont donné lieu à des incidents et à des antivaleurs. Selon eux, il est préférable de se limiter à la proclamation des résultats, sans organiser de cérémonies coûteuses.
D’autres parents, cependant, s’opposent à cette interdiction et considèrent qu’elle restreint leur liberté de célébrer la fin du cycle maternel de leur enfant. Ils estiment que la cérémonie de collation des grades permet à l’enfant de prendre conscience de sa réalisation et de célébrer ce moment important en famille.
Cette interdiction soulève également des questions sur les motivations derrière l’organisation de ces cérémonies. Certains observateurs notent que cela peut être lié à une recherche de profit de la part des écoles, qui exigent des frais de participation ou la vente d’uniformes. D’autres soulignent que les établissements scolaires utilisent ces cérémonies comme un moyen de se faire de la publicité et d’attirer de nouveaux élèves.
Il est important de noter que cette décision intervient après la clôture de l’année scolaire 2022-2023, ce qui signifie que les écoles maternelles devront se conformer à cette instruction à partir de la prochaine année scolaire.
En conclusion, la décision du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique d’interdire l’organisation des cérémonies de collation des grades en cycle maternel suscite des avis divergents parmi les parents d’élèves. Alors que certains soutiennent cette décision, estimant qu’elle pourrait prévenir des incidents et des antivaleurs, d’autres considèrent qu’elle restreint leur liberté de célébrer la réussite de leur enfant. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les considérations pratiques et les aspirations des familles dans ce débat.