L’assassinat tragique de Chérubin Okende, opposant à Félix Tshisekedi, a secoué l’opinion publique tant nationale qu’internationale. Ce cruel acte de violence a eu lieu sur la route « Poids lourd » à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Alors que les circonstances exactes de son meurtre restent à déterminer, il est évident que Chérubin Okende a été tué par balles, victime d’un assassinat brutal.
Cette tragédie survient dans un contexte politique tendu, avec une crise politique en cours dans le pays. De nombreux opposants au régime de Tshisekedi le décrivent comme un « dictateur » et accusent son gouvernement d’imposer une pensée unique en République démocratique du Congo, pays qui n’est pas encore complètement guéri des années de règne de Kabila.
Le meurtre de Chérubin Okende rappelle le triste sort de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya, ainsi que de son chauffeur, tous deux assassinés en 2010. Ces deux affaires s’inscrivent dans une continuité marquée par la répression de ceux qui dérangent le pouvoir en place. Le procès qui a suivi l’assassinat de Chebeya a révélé l’implication de hauts gradés de l’armée sous l’ancien président Kabila, alimentant les accusations de « crime d’État ».
L’assassinat de Chérubin Okende soulève de nombreuses questions sur l’état de la démocratie en République démocratique du Congo. Alors que le pays cherche à se reconstruire et à établir un système politique juste et équitable, de tels actes de violence politique sont un rappel amer des défis auxquels le pays est confronté.
Il est crucial que la lumière soit faite sur cet assassinat et que les responsables soient traduits en justice. La vie et la sécurité de ceux qui osent exprimer leur désaccord et leur opposition politique doivent être protégées. La République démocratique du Congo ne peut pas progresser dans un climat de peur et de violence.
Le meurtre de Chérubin Okende est un sombre rappel du chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre une véritable démocratie et garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens congolais. Les autorités doivent agir rapidement et de manière transparente pour enquêter sur cet assassinat et mettre fin à l’impunité qui perdure dans le pays.
La protection des droits de l’homme et la promotion de la démocratie doivent être au cœur des efforts pour reconstruire et améliorer la République démocratique du Congo. Espérons que cet acte barbare servira de catalyseur pour un réveil collectif et une volonté sincère de construire un avenir meilleur pour tous les Congolais.