Les chefs coutumiers du Kwango et du Kwilu s’engagent en faveur de la paix dans leurs provinces respectives. Réunis lors d’une formation sur les droits humains et les discours de haine à Kikwit, ils ont signé un acte d’engagement pour lutter contre les conflits et promouvoir la tolérance.
Organisée par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, cette formation a été l’occasion pour les chefs coutumiers de parfaire leurs connaissances sur les droits humains et de prendre conscience des conséquences néfastes des discours de haine.
Cette initiative intervient après plusieurs mois de violences meurtrières entre les ethnies Teke et Yaka dans les provinces du Kwango et du Kwilu. Ces affrontements ont causé de nombreuses pertes humaines et ont plongé la région dans l’instabilité.
Conscients de l’importance de la paix pour le développement de leur communauté, les chefs coutumiers ont pris l’engagement de travailler main dans la main avec leurs populations pour prévenir les conflits et lutter contre les discours incitant à la haine.
« Nous avons compris que les conflits et les discours de haine ne construisent pas. Nous nous engageons à faire régner la paix et à bannir les propos qui incitent à la haine », a déclaré l’un des chefs coutumiers lors de la cérémonie de clôture de la formation.
Cette initiative des chefs coutumiers du Kwango et du Kwilu est un pas important vers la réconciliation et la construction d’une société plus pacifique. En prenant conscience de leur rôle d’acteurs clés dans la résolution des conflits, ils montrent leur engagement envers leurs communautés et leur détermination à promouvoir la paix.
Il est essentiel de saluer cette initiative et de soutenir les chefs coutumiers dans leurs efforts pour instaurer une culture de paix et de tolérance dans leurs provinces respectives. L’implication des autorités locales, des organisations de la société civile et de la population en général est également nécessaire pour transformer ces engagements en actions concrètes.