La transition énergétique est un sujet majeur dans le contexte mondial actuel, et de nombreuses entreprises cherchent à adopter des solutions durables et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, Kibali, un géant de la production d’or en République Démocratique du Congo, a pris des mesures significatives pour se tourner vers les énergies renouvelables.
Mark Bristow, Président Directeur Général de Barrick, a récemment dévoilé lors de la conférence de presse tenue à Kinshasa les différentes initiatives entreprises par Kibali dans ce domaine. L’entreprise a investi dans la construction de plusieurs centrales hydroélectriques et solaires, afin de combler le déficit énergétique auquel font face les entreprises minières dans le pays.
Au total, Kibali compte déjà 4 centrales en activité. Trois d’entre elles sont des centrales hydroélectriques, à savoir Nzoro, Ambarau et Azambi. Ces centrales permettent d’augmenter la part de l’énergie hydroélectrique dans le mix énergétique, avec un taux qui atteint désormais environ 70%. En 2020, Kibali a également mis en place un stabilisateur de réseau avec un système de stockage d’énergie par batteries, ce qui a permis d’augmenter l’utilisation d’énergie renouvelable à 79%.
Le projet le plus récent de Kibali est la construction d’une centrale solaire, dont l’étude d’impact environnemental et social est en cours. Cette centrale devrait être mise en service d’ici 2025 et permettra d’atteindre un mix énergétique encore plus diversifié.
Cette transition vers les énergies renouvelables est une excellente nouvelle pour la République Démocratique du Congo, qui dispose d’un potentiel énergétique considérable. Avec un potentiel hydraulique de 100 000 MW, le pays est classé au premier rang des pays africains et possède 13% du potentiel mondial en énergie hydraulique. En encourageant d’autres entreprises minières à suivre l’exemple de Kibali, la RDC pourrait améliorer considérablement l’accès à l’électricité, en particulier dans les zones rurales.
Ce projet de transition énergétique de Kibali illustre combien il est essentiel pour les entreprises d’adopter des pratiques durables et de prendre en compte les enjeux environnementaux. Il démontre également que la République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel inexploité en matière d’énergies renouvelables, et que le développement de ces sources d’énergie peut contribuer de manière significative à son développement économique et social.
En conclusion, la transition énergétique est une priorité pour de nombreuses entreprises, à l’image de Kibali en République Démocratique du Congo. Les investissements dans les énergies renouvelables permettent non seulement de combler le déficit énergétique, mais aussi de préserver l’environnement et de contribuer au développement durable du pays. Espérons que d’autres entreprises suivront cet exemple et participeront à la construction d’un avenir énergétique plus propre et plus respectueux de notre planète.