La transition énergétique est un enjeu majeur de notre époque. Dans un contexte où les ressources pétrolières s’épuisent et où les coûts de l’énergie augmentent, il est essentiel de trouver des alternatives durables et respectueuses de l’environnement. C’est dans cette optique que Kibali, un géant de l’industrie minière spécialisé dans la production d’or, a décidé de s’engager dans la transition vers les énergies renouvelables.
Au fil des années, Kibali a investi dans la construction de centrales hydroélectriques et solaires pour répondre aux besoins énergétiques des entreprises minières en République Démocratique du Congo. Grâce à ces efforts, la société a réussi à combler le déficit énergétique et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles.
Parmi les réalisations de Kibali, on compte la construction de quatre centrales, dont trois sont hydroélectriques et une est solaire. La centrale hydroélectrique de Nzoro, d’une capacité d’environ 22 MW, a été mise en service entre 2015 et 2017. Elle a permis d’augmenter la part de l’énergie hydroélectrique à environ 55%. En 2017, la centrale hydroélectrique d’Ambarau, d’une capacité de 11 MW, a été inaugurée. Puis, en 2018, c’est la centrale hydroélectrique d’Azambi, d’une capacité également de 11 MW, qui a été ajoutée, augmentant ainsi la part de l’hydroélectricité à environ 70%.
En plus de ces centrales, Kibali a également mis en place un système de stockage d’énergie par batterie en 2020, permettant d’augmenter l’utilisation d’énergie renouvelable à hauteur de 79%. Et ce n’est pas tout, la société prévoit également de construire une centrale solaire d’ici 2025, ce qui contribuera davantage à la diversification des sources d’énergie.
Ces initiatives de Kibali sont à saluer, car elles démontrent l’importance de la transition énergétique dans le secteur minier. En exploitant le potentiel énergétique considérable de la République Démocratique du Congo, notamment en termes d’énergie hydraulique, les entreprises minières peuvent contribuer à améliorer l’accès à l’électricité, en particulier dans les zones rurales.
Si d’autres acteurs du secteur minier emboîtaient le pas à Kibali et investissaient dans des centrales hydroélectriques et solaires, la RDC pourrait véritablement faire un pas en avant dans sa transition énergétique et bénéficier d’une plus grande stabilité et autonomie énergétique.
La transition énergétique est donc une opportunité à saisir pour les entreprises minières en RDC, et Kibali donne l’exemple en démontrant qu’il est possible de concilier développement économique et respect de l’environnement. Espérons que d’autres suivront cet exemple et contribueront à construire un avenir énergétique durable pour le pays.
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