Assassinat de Chérubin Okende : Un drame qui secoue la RDC et suscite des réactions internationales et nationales

Les réactions se multiplient suite à l’annonce de la découverte du corps de Chérubin Okende, cadre du parti Ensemble pour la République de Moise Katumbi, sur l’avenue des Poids lourds à Kinshasa. Cette nouvelle a suscité une vague d’émotion et de prudence au sein des chancelleries et des acteurs politiques congolais.

Jean-Marc Chataigner, ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République démocratique du Congo, exprime sa consternation face à cet événement tragique : « J’apprends avec consternation ce matin l’assassinat de l’ancien ministre des transports & porte-parole d’Ensemble pour la République Chérubin Okende. Toutes mes condoléances à sa famille, amis et proches. Retrouver et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux doit être la priorité absolue ».

Le candidat à la présidentielle, Augustin Matata Ponyo, dénonce quant à lui un régime de terreur : « Je dénonce avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende, collaborateur de Moïse Katumbi. Cela est d’autant plus grave qu’il aurait été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle. Qui l’aurait cru ! Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiable. Mes condoléances à la famille éprouvée et au Parti Ensemble ».

Seth Kikuni, également candidat à la présidentielle, ajoute que cet assassinat ne restera pas impuni : « Nous avons désormais une idée sur le plus grand kidnappeur et assassin du pays. L’élimination de Chérubin Okende ne sera pas sans conséquence ».

Du côté de la majorité au pouvoir, Steve Mbikayi, initiateur du FP 2023 et fondateur du Parti travailliste, exprime sa tristesse et rend hommage à Chérubin Okende : « Je suis atterré par l’assassinat de mon ami Chérubin Okende. Une intelligence remarquable et un homme de paix. Au même titre que son épouse et ses enfants, je suis inconsolable. Mes condoléances les plus attristées à sa famille tant biologique que politique ».

Dans la société civile, Bienvenu Matumo de la Lucha qualifie cet assassinat de crime d’État et accuse le régime de l’UDPS de mettre en place une dictature sanguinaire : « L’assassinat de l’opposant Chérubin Okende est un crime d’État. Le régime socialiste de l’UDPS installe une dictature sanguinaire qui tue et assassine toute voix opposante et dissidente. Je suis très choqué et j’exprime mes condoléances les plus attristées à la famille biologique, politique et les proches de Okende. La justice doit être rendue pour Chérubin. Vos pratiques et méthodes autoritaires ne vont pas ébranler les engagements pour la République. Paix à l’âme de Okende et que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère ».

Jean Claude Katende, président de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), demande quant à lui que la justice soit rendue pour Chérubin Okende : « Le Gouvernement est appelé à utiliser tous les moyens de l’État pour qu’on sache la vérité sur l’assassinat de Chérubin Okende. Je condamne cet acte et exige que ses auteurs soient identifiés et traduits en justice ».

Alors que les réactions continuent d’affluer, cet événement tragique souligne une fois de plus les enjeux politiques et sécuritaires auxquels la République démocratique du Congo fait face. Il reste essentiel de faire toute la lumière sur cet assassinat et de veiller à la protection des droits et de la sécurité des acteurs politiques dans le pays. La justice doit être rendue pour Chérubin Okende et ses auteurs doivent être traduits en justice, afin de préserver la démocratie et l’État de droit en RDC.