Trafic d’organes à Kinshasa : une rumeur infondée, affirme un responsable du gouvernement
Le vice-ministre de la santé publique, hygiène et prévention en République démocratique du Congo, Docteur Olen Obe Nzem Serge, a récemment réfuté les rumeurs qui circulent concernant un prétendu trafic d’organes à Kinshasa. Selon lui, ces allégations sont infondées et ne reposent sur aucun fait réel.
Dans une déclaration lors d’un briefing conjoint avec ses collègues de l’intérieur et de la communication et médias, le Dr Olen a expliqué que la transplantation d’organes est une intervention complexe et technologiquement avancée. Il a souligné que Kinshasa ne dispose pas des infrastructures ni des compétences nécessaires pour mener à bien de telles procédures.
Il a également indiqué que la transplantation d’organes nécessite une série d’examens préalables, ainsi qu’une expertise médicale et des conditions de conservation spécifiques. De plus, les organes prélevés ont une durée de vie limitée en dehors du corps humain, rendant difficile toute opération de trafic d’organes.
Le Dr Olen a tenu à rassurer la population en affirmant que le gouvernement n’a aucun intérêt à dissimuler de tels crimes. Il a encouragé toute personne ayant des informations sur de tels actes à se manifester afin de permettre une enquête approfondie.
Cette déclaration intervient dans un contexte d’insécurité croissante à Kinshasa, marquée par une recrudescence des enlèvements. Certaines rumeurs ont accusé les présumés bandits et kidnappeurs de se livrer au trafic d’organes humains.
Cependant, le ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi, a également affirmé qu’aucun rapport officiel n’a été reçu confirmant de tels actes. Il a souligné que les services de sécurité sont pleinement engagés à lutter contre la criminalité et à garantir la sécurité des citoyens.
Il est essentiel de prendre au sérieux les déclarations des responsables gouvernementaux et d’éviter de propager des rumeurs infondées. La vérification des informations est primordiale pour préserver la confiance du public et maintenir l’ordre dans la société.
En conclusion, il est important de se méfier des rumeurs et de privilégier les faits et déclarations officielles. Le trafic d’organes est un crime grave qui nécessite une expertise médicale et des infrastructures spécifiques, qui ne sont pas disponibles à Kinshasa selon les autorités compétentes.