Le système de gestion de l’incident Monkeypox du ministère de la santé en République démocratique du Congo a récemment fait le point sur l’épidémie en cours. Depuis le début de l’année jusqu’au 25 juin dernier, le pays a enregistré 5236 cas suspects de Monkeypox, avec un triste bilan de 229 décès, soit une létalité de 4,6%. Ces cas ont été signalés dans 17 provinces sur les 26 que compte le pays, soit environ 65% du territoire.
Les données montrent que la province de l’Equateur a été la plus touchée, enregistrant 1545 cas, soit environ 31% du total. Elle a également enregistré le plus grand nombre de décès, avec 108 cas, soit une létalité de 6,9%. L’épidémie de Monkeypox touche particulièrement les enfants âgés de 5 à 15 ans, qui représentent environ 32% des cas totaux.
Le système de gestion de l’incident Monkeypox fait face à plusieurs défis dans sa lutte contre cette épidémie. Tout d’abord, la maladie continue de progresser dans le pays, ce qui rend la tâche d’éradication encore plus difficile. De plus, il existe une pénurie de kits de prise en charge, ce qui limite la capacité à traiter efficacement les patients infectés. La détection des cas, que ce soit cliniquement ou biologiquement, est également insuffisante, ce qui entraîne un sous-dépistage de l’épidémie.
Un autre défi majeur est le manque d’implication de la communauté dans la lutte contre la Monkeypox. Une sensibilisation accrue et une participation active de la population sont essentielles pour contenir la propagation de la maladie. Enfin, il est également nécessaire d’impliquer d’autres secteurs, tels que l’éducation et les médias, dans l’effort de lutte contre l’épidémie.
En conclusion, l’épidémie de Monkeypox en République démocratique du Congo reste un défi de taille pour le système de gestion de l’incident. Toutefois, en adressant ces défis et en mobilisant l’ensemble de la société, il est possible de contenir cette épidémie et de protéger la population congolaise.
Note : Cet article est basé sur un communiqué de presse du système de gestion de l’incident Monkeypox du ministère de la santé en République démocratique du Congo.