Trafic d’organes à Kinshasa : le gouvernement congolais dément catégoriquement
Récemment, des informations alarmantes ont circulé sur les réseaux sociaux, faisant état d’un trafic d’organes à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Cependant, le gouvernement congolais a rapidement démenti ces accusations, affirmant qu’il n’existe pas d’infrastructure ni d’expertise nécessaire pour réaliser de telles opérations.
Lors d’une conférence de presse, le vice-ministre de la Santé, Serge Olene, a expliqué que la transplantation d’organes nécessite des conditions particulières, comme des infrastructures adaptées, des professionnels expérimentés et des tests de compatibilité. Il a souligné que Kinshasa ne dispose pas des ressources nécessaires pour réaliser de telles opérations complexes.
En effet, le prélèvement et la transplantation d’organes exigent des délais très stricts pour assurer leur viabilité. Par exemple, un cœur doit être transplanté dans les 3 à 4 heures suivant le prélèvement, tandis qu’un rein peut survivre en dehors du corps pendant un à deux jours. De plus, des tests de compatibilité HLA (human leukocyte antigen) sont nécessaires pour éviter tout rejet.
Le vice-ministre Olene a également souligné que la conservation et le transport des organes nécessitent des laboratoires spécialisés, qui ne sont actuellement pas disponibles à Kinshasa. Il a tenu à rassurer la population en affirmant que la technologie avancée et les compétences requises pour réaliser des transplantations d’organes ne sont pas encore présentes en RDC.
Le gouvernement et la police nationale ont également démenti les allégations selon lesquelles des corps seraient enterrés pour faire disparaître les traces du trafic d’organes. Ils affirment qu’aucun cas de ce type n’a été découvert lors des enquêtes menées.
Malgré ces démentis officiels, la population de Kinshasa reste méfiante, en particulier envers les chauffeurs de taxis « Ketchs » qui ont été associés à ces accusations. Les autorités ont mis en place des patrouilles et des postes de contrôle pour traquer les criminels, mais la confiance de la population reste fragile.
Il est donc important de faire preuve de prudence face aux informations circulant sur les réseaux sociaux, en vérifiant leur véracité auprès de sources officielles et fiables. Dans le cas du trafic d’organes à Kinshasa, le gouvernement congolais a clairement démenti ces accusations, en soulignant le manque d’infrastructures et d’expertise pour réaliser de telles opérations.