La province de Mai-Ndombe, plus précisément le territoire de Kwamouth, est actuellement confrontée à une crise économique majeure. En effet, depuis un an, la région est déchirée par un conflit communautaire opposant les groupes Teke et Yaka, ce qui a entraîné une pénurie des produits agricoles et manufacturés.
Cette pénurie se traduit par une augmentation vertigineuse des prix, ce qui affecte directement le pouvoir d’achat des ménages. Par exemple, le prix d’un gobelet de riz qui se vendait auparavant à 1100 FC est désormais de 1500 FC, tandis que celui de haricots est passé de 3000 FC à 3500 FC. Même constat pour le sac de manioc qui est passé de 30 000 FC à 55 000 FC et le gobelet de maïs qui est passé de 1000 FC à 1500 FC.
La société civile locale tire la sonnette d’alarme car la production agricole est devenue très faible en raison du déplacement massif de la population et de l’insécurité qui règne dans la région. Les habitants des villages environnants se sont réfugiés à Kwamouth, ce qui a créé une forte concentration de personnes sans activité agricole. Cette situation rend la vie extrêmement difficile, notamment dans la cité de Kwamouth.
Face à cette crise économique, la capitale Kinshasa ne reste pas indifférente. Kwamouth étant l’une des principales sources d’approvisionnement en produits agricoles, la hausse des prix et la pénurie des produits se font également sentir dans la métropole congolaise. Les prix sur le marché ont augmenté de manière significative, ce qui impacte durement les ménages.
Pour résoudre cette crise, le député provincial élu de Kwamouth, Moïse Makani, estime que le maintien de la paix par la force est primordial. Il appelle à des opérations militaires ciblées pour dissuader les assaillants et permettre au territoire de retrouver la paix. La situation reste néanmoins instable et il est nécessaire de mettre en place des mécanismes durables pour garantir la sécurité et relancer la production agricole dans la région.
En conclusion, la vie est devenue particulièrement difficile à Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe, en raison de la pénurie des produits agricoles et de la hausse des prix. La situation précaire dans la région a un impact direct sur le panier de la ménagère et nécessite des actions urgentes pour rétablir la paix et relancer l’économie locale.