« Affaire Mwangachuchu : Doutes sur sa nationalité révélés lors de l’examen des tests Covid »

La Haute cour militaire a récemment examiné une affaire qui a suscité beaucoup d’attention médiatique. En effet, deux documents de résultats de test Covid présentés devant la cour ont semé le doute sur la nationalité du prévenu, Édouard Mwangachuchu. Ces documents indiquent des nationalités différentes pour Mwangachuchu lors de tests Covid effectués au Rwanda.

Selon les résultats vérifiés sur le site internet du Rwanda biomedical center (RBC), le prévenu s’est présenté comme un sujet rwandais lors d’un test effectué le 28 mai 2021. Cependant, la défense a présenté un autre document montrant que Mwangachuchu s’était identifié comme Congolais lors d’un test passé le 27 mai 2021. Ces divergences quant à sa nationalité ont soulevé des questions sur la possibilité d’espionnage ou de trahison, étant donné que Mwangachuchu est un député national congolais.

La défense soutient que Mwangachuchu ne possède que des passeports congolais et qu’aucun passeport étranger n’a été découvert lors des perquisitions effectuées dans ses résidences. La Haute cour militaire a donc décidé de poursuivre l’examen de l’affaire afin de clarifier cette question de nationalité.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large, puisque Mwangachuchu et son co-prévenu sont également soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils font face à des accusations de trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel, d’espionnage et de détention illégale d’armes de guerre. Ces accusations ont été formulées suite à la découverte d’armes de guerre dans la résidence de Mwangachuchu à Kinshasa et dans les locaux de sa société SMB à Masisi, dans le Nord-Kivu.

L’affaire a été renvoyée pour une prochaine audience, fixée au vendredi 14 juillet, où la Haute cour militaire poursuivra l’examen de l’affaire et tentera de clarifier la question de la nationalité de Mwangachuchu.

Il est important de souligner que ces informations sont basées sur des faits préliminaires et que l’affaire est encore en cours d’examen. Il convient donc d’attendre les développements futurs avant de tirer des conclusions définitives.

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