« Affaire Katumbi-Kalonda : Le parti Ensemble pour la République réfute les accusations de collusion et répond aux soupçons autour du contact d’un officier rwandais »

Titre : Le Parti de Moïse Katumbi répond aux accusations concernant le contact d’un officier rwandais dans le portable de Salomon Idi Kalonda

Introduction :

Le parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, a réagi récemment aux accusations selon lesquelles le conseiller spécial de Katumbi, Salomon Idi Kalonda, aurait été en collusion avec des responsables du M23 et des officiers rwandais pour déstabiliser le pays. L’une des preuves avancées est la découverte d’un contact d’un officier rwandais dans le téléphone de Kalonda. Cependant, le parti affirme que ce contact date de 2018 et qu’il a été obtenu lors d’une rencontre officielle avec le président Paul Kagame. Dans cet article, nous examinerons les explications fournies par le parti de Katumbi et les réactions suscitées par cette affaire.

Le contexte de l’affaire :

Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, a été arrêté à l’aéroport de N’djili il y a plus d’un mois, mais son jugement a été retardé. Les renseignements militaires l’accusent d’être en collusion avec des responsables du M23, un groupe rebelle, et des officiers rwandais dans le but de déstabiliser le pays et de placer à sa tête un dirigeant d’origine katangaise. L’une des preuves citées est la découverte d’un contact d’un officier rwandais dans le téléphone de Kalonda.

Les explications fournies par le parti Ensemble pour la République :

Lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti Ensemble pour la République, a fourni des explications concernant le contact d’un officier rwandais dans le portable de Salomon Idi Kalonda. Selon le parti, ce contact remonte à 2018 et a été obtenu lors d’une rencontre avec le président Paul Kagame, alors président en exercice de l’Union africaine. Kalonda accompagnait Moïse Katumbi lors de cette rencontre, à laquelle avait également participé Félix Tshisekedi, actuel président de la République démocratique du Congo. Le contact en question était le point focal de Kagame lors de cette réunion.

La réfutation des accusations de collusion avec le M23 :

En ce qui concerne les allégations de collusion avec des responsables du M23, le parti Ensemble pour la République les rejette catégoriquement, affirmant qu’aucune preuve n’a été présentée pour étayer ces accusations. Ils soulignent que Kalonda a été détenu pendant deux semaines par les renseignements militaires, mais aucun élément probant n’a été trouvé pour soutenir les allégations de collusion.

La détention de Salomon Idi Kalonda :

Après deux semaines de détention par les renseignements militaires, Salomon Idi Kalonda a été transféré à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, en attendant l’ouverture de son procès. Le parti Ensemble pour la République insiste sur le fait que Kalonda est victime d’une affaire politique montée de toutes pièces et que son arrestation vise à le discréditer ainsi que le parti de Moïse Katumbi.

Conclusion :

L’affaire du contact d’un officier rwandais dans le portable de Salomon Idi Kalonda continue de susciter des interrogations et des débats. Le parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, a fourni des explications concernant ce contact, affirmant qu’il remonte à 2018 et a été obtenu lors d’une rencontre officielle avec le président Paul Kagame. Toutefois, les accusations de collusion avec des responsables du M23 restent contestées par le parti. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle soulève des questions sur la politique et la justice en République démocratique du Congo.