Le gouvernement congolais a récemment fait parler de lui en procédant à la signature d’un décret très attendu. En effet, ce décret annule l’obligation d’un test PCR Covid-19 pour les personnes non vaccinées à la sortie du pays et annonce également la levée des mesures de restrictions liées à cette pandémie.
Cette décision a été prise suite à de nombreuses discussions entre le premier ministre et le comité multisectoriel de la riposte contre la Covid-19. Depuis le mois de mai 2023, ils travaillaient ensemble pour envisager la modification de certaines dispositions en rapport avec les libertés publiques contenues dans le décret portant sur les mesures barrières.
Alors que cette nouvelle suscite beaucoup d’intérêt et d’interrogations dans l’opinion publique, de nombreuses questions se posent quant à la gestion des fonds récoltés grâce aux tests PCR Covid-19. Combien d’argent a été généré depuis le début de cette opération ? À quoi est affecté ce fonds ? Comment rentre-t-il dans les caisses de l’État ?
La réponse à ces questions est venue du vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le Dr Serge Olene Obe A Nzem. Lors d’un briefing presse, il a déclaré que son ministère n’était pas compétent pour répondre à ces préoccupations et que c’était au secrétariat technique de gestion de la Covid-19 de donner les chiffres et d’expliquer la gestion des fonds générés par les tests PCR.
Malgré ces interrogations, le vice-ministre de la Santé Publique a tenu à rassurer la population en déclarant que les mesures seraient levées d’ici la fin de la semaine suite à la signature d’un décret du premier ministre Sama Lukonde.
Il a également souligné le fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne considère plus la Covid-19 comme une urgence sanitaire mondiale et l’a retirée de la liste des problèmes de santé publique. Par conséquent, le maintien des mesures de restrictions et de l’obligation d’un test PCR en République démocratique du Congo ne s’expliquent plus.
Cette décision du gouvernement congolais, bien qu’elle puisse être perçue comme une bonne nouvelle pour certaines personnes, suscite tout de même des débats et des questionnements quant à sa pertinence et à sa mise en œuvre.
Il reste désormais à voir comment cette décision sera accueillie par la population et quelles seront les conséquences sur la situation sanitaire du pays.