La fin de la coalition FCC-CACH : un tournant majeur dans le paysage politique congolais

La fin de la coalition FCC-CACH : un regret pour Félix Tshisekedi

La coalition FCC-CACH, qui réunissait le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila et le Cap pour le Changement (CACH) formé par l’actuel président Félix Tshisekedi et son allié Vital Kamerhe, a connu une fin prématurée. Une situation regrettable pour Félix Tshisekedi, comme il l’a exprimé lors d’une récente interview.

Le président Tshisekedi a qualifié la fin de cette alliance politique de « plus grand regret ». Il s’était investi pleinement dans cette coalition, espérant pouvoir changer les choses de manière pacifique et fraternelle. Malheureusement, les membres du FCC sont restés figés dans leur vision du pouvoir comme étant réservé uniquement à eux. Cette divergence de vision a ultimement conduit à la rupture de la coalition.

Le chef de l’État a souligné que la coalition FCC-CACH avait représenté une belle expérience pour le pays, marquant la première alternance politique en République démocratique du Congo. Pendant cette période, un ancien chef de l’État pouvait vivre tranquillement sans être inquiété, tandis qu’un nouveau chef de l’État se consacrait aux besoins de la population. Malheureusement, les attentes n’ont pas été remplies.

Les tensions entre le FCC et le CACH étaient devenues de plus en plus palpables, atteignant leur paroxysme avec la nomination des juges de la Cour constitutionnelle. Cette décision a été qualifiée de « cavalière » par le FCC, marquant ainsi la rupture définitive de la coalition.

Cependant, Félix Tshisekedi a affirmé qu’il ne ferait pas le deuil éternellement de cette coalition et qu’il était prêt à passer à une nouvelle phase de gouvernance. Il a ainsi créé la plateforme électorale de l’Union sacrée de la nation, rassemblant les leaders les plus représentatifs du pays pour soutenir son projet de société.

La fin de la coalition FCC-CACH a été un tournant dans la politique congolaise. Elle a montré les limites de cette alliance politique et a ouvert la voie à de nouvelles perspectives pour l’avenir du pays. Maintenant, il reste à voir comment Félix Tshisekedi et son Union sacrée de la nation parviendront à mettre en œuvre leur vision de changement pour le Congo.