Revisiter la loi électorale : Le FCC de Kabila maintient sa position malgré les pressions de l’Union européenne
À cinq mois des élections générales en République démocratique du Congo, le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme électorale de Joseph Kabila, persiste dans sa demande de revisiter la loi électorale. Lors d’un entretien avec Bernard Quintin, Directeur Adjoint Afrique de l’Union Européenne, le FCC a réitéré sa position de ne pas participer aux élections sans que ses préalables démocratiques de base ne soient rencontrés.
Francine Muyumba, sénatrice élue du PPRD et membre du FCC, a déclaré : « Il s’agit de la recomposition de la cour constitutionnelle, d’une CENI consensuelle et inclusive, d’une loi électorale revisitée, d’un audit externe fiable et opposable du fichier électoral ainsi que du respect des délais constitutionnels ».
Cette demande du FCC met en lumière les tensions persistantes autour du processus électoral en RDC. Alors que le dépôt des candidatures à la députation nationale est en cours, le FCC maintient sa position ferme, mettant la pression sur le gouvernement actuel dirigé par Félix Tshisekedi.
Cette rencontre avec l’Union Européenne souligne l’importance des relations diplomatiques dans le processus électoral congolais. L’Union européenne joue un rôle clé dans le soutien et l’observation des élections, et les demandes du FCC pour une revisitation de la loi électorale sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’implication de l’Union européenne dans le processus électoral.
Il reste à voir comment le gouvernement de Félix Tshisekedi répondra à ces demandes du FCC. La question de la revisitation de la loi électorale pourrait être un point de tension majeur dans les mois à venir, alors que le pays se prépare pour les élections générales.
En conclusion, le FCC de Kabila maintient sa position non négociable sur la revisitation de la loi électorale, ce qui ajoute des tensions dans le processus électoral en RDC. L’Union européenne joue un rôle important dans ces discussions, et il reste à voir comment le gouvernement de Tshisekedi répondra à ces demandes. Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir politique du pays.