La scission au sein du quatuor de l’opposition en République démocratique du Congo semble de plus en plus évidente. En effet, le 4 juillet, Martin Fayulu de l’EciDé a annoncé son intention de déposer des candidatures pour les législatives nationales, contrairement aux trois autres membres du quatuor.
Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République, Matata Ponyo de LGB et Delly Sesanga Hipungu de l’Envol ont quant à eux adressé une correspondance au président de la Ceni, exprimant leur volonté d’engager un dialogue entre les différentes parties prenantes du processus électoral.
Cette divergence de positionnement met en lumière les préoccupations et revendications divergentes au sein de l’opposition congolaise. Alors que Fayulu insiste sur la nécessité d’un audit externe du fichier électoral, les autres membres du quatuor soulèvent des questions telles que la recomposition de la Ceni et de la Cour constitutionnelle, ainsi que la remise en cause de la loi électorale.
Cette fissure au sein de l’opposition pose la question de l’unité et de la cohésion de celle-ci face aux contestations et négociations en cours. De plus, avec le Parlement en vacances, il devient difficile de trouver une interface de dialogue pour résoudre ces divergences.
Il est donc essentiel de suivre de près l’évolution de la situation politique en République démocratique du Congo, alors que le processus électoral approche à grands pas. Les différents acteurs devront trouver un terrain d’entente pour garantir la transparence et la crédibilité de ces élections cruciales pour l’avenir du pays.