Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a récemment exprimé sa préoccupation face aux attaques perpétrées par la coalition RDF/M23 contre les forces d’auto-défense patriotes. Cette violation du cessez-le-feu a été dénoncée par le Vice-ministre de la défense nationale et anciens combattants, Samuel Adubango Awotho, lors de la 103e réunion du conseil des ministres.
Selon les informations rapportées, les combattants M23-RDF ont lancé des opérations dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyirangongo, ciblant les commandants des groupes armés mai mai. Ces actions démontrent la persistance des hostilités malgré les efforts déployés pour instaurer la paix dans l’est de la RDC.
La situation sécuritaire dans la province de l’Ituri a également été discutée lors de la réunion. Les exactions, les violences et les tueries perpétrées par différentes milices continuent de sévir dans les territoires de Djugu, Mahagi et dans la partie nord d’Irumu. Parallèlement, les terroristes ADF-MTM restent actifs dans les territoires d’Irumu et de Mambasa.
Malgré les opérations menées par la force régionale EACRF depuis décembre pour contrer l’avancée du groupe armé M23, les rebelles persistent dans la région. Les initiatives diplomatiques régionales, notamment celles de l’EAC, peinent à produire des résultats concrets sur le terrain. Dans cette optique, Kinshasa s’est tourné vers la SADC pour obtenir un soutien supplémentaire. Le récent sommet de la SADC en Namibie a approuvé le déploiement de troupes dans l’est de la RDC, bien que la date précise de ce déploiement reste à déterminer.
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste donc préoccupante, malgré les efforts déployés par les forces locales et régionales pour mettre fin aux violences. La situation souligne l’importance de la coopération internationale pour résoudre ces conflits et garantir la sécurité et la stabilité dans la région.