La situation sécuritaire dans le territoire de Beni préoccupe fortement le député provincial Celse Muhindo Magezi. Dans un récent échange avec le général Dic Holumu, qui supervise l’opération conjointe UPDF-FARDC, il met en évidence les défis auxquels notre armée est confrontée. Selon lui, l’armée souffre d’un manque de logistique et d’un effectif réduit, ce qui rend difficile l’élimination de l’ennemi. Il souligne également l’importance de prendre en compte les alertes de la population, afin d’éviter des incidents tels que le récent massacre de Kasindi.
Le député Magezi estime que la situation sécuritaire a un impact direct sur la vie socio-économique de la région du Grand-Nord. Les routes délabrées et l’insécurité croissante rendent les déplacements difficiles et perturbent les activités économiques. Il plaide ainsi pour un dialogue inclusif entre les forces de sécurité, les ONG et la population, afin de trouver des solutions durables pour mettre fin à l’insécurité. Il insiste sur l’importance d’une franche collaboration entre toutes les parties prenantes.
Dans l’échange avec le général Holumu, le député demande également d’élargir le rayon d’action de l’opération conjointe UPDF-FARDC, en déployant les militaires dans des zones jusqu’alors peu sécurisées. Il souligne que l’ennemi semble se déplacer en toute impunité, commettant des actes de violence dans différentes régions. Une action coordonnée et étendue est donc nécessaire pour assurer la sécurité dans le Grand-Nord.
Le député Magezi exprime sa confiance dans les assurances du général Holumu quant aux efforts déployés pour ramener la paix dans la région. Il insiste également sur l’importance de soutenir les soldats de l’armée congolaise, en leur fournissant une logistique adéquate et en prenant soin de leurs besoins essentiels tels que la nourriture et les soins médicaux.
Dans l’ensemble, il est clair que la question de la sécurité reste un défi important dans le territoire de Beni. Les efforts conjoints entre l’armée congolaise et l’UPDF sont nécessaires, mais il est tout aussi crucial de renforcer la logistique, d’élargir le champ d’action et de prendre en compte les alertes de la population. Un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties concernées est également essentiel pour trouver des solutions durables à cette situation qui impacte négativement la vie des habitants et le développement socio-économique de la région du Grand-Nord.