Bienvenue sur notre blog dédié à l’actualité ! Aujourd’hui, nous allons parler d’un événement important qui a eu lieu dans la province du Kwilu en République démocratique du Congo. La Coordination en charge de la jeunesse, lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et traite des personnes, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et avec le soutien financier de l’USAID, a organisé un atelier de formation sur la gestion des cas de traite des personnes.
Cet atelier, d’une durée de trois jours, avait pour objectif de renforcer les capacités des acteurs de première ligne impliqués dans la prise en charge des victimes de la traite des personnes. Il s’adresse aux professionnels tels que les assistants sociaux, présents dans les provinces de Kinshasa, Haut-Katanga et Kwilu.
La formation a permis aux participants de se familiariser avec le contexte général de la traite des personnes, ses principes, ses techniques et les outils de gestion des cas. Ils ont également acquis les compétences nécessaires pour transmettre ces connaissances à leurs collègues, leurs réseaux et leurs secteurs respectifs.
La tenue de cet atelier est justifiée par les résultats d’une étude conjointe réalisée par l’OIT et l’OIM, révélant que plus de 50 millions de personnes dans le monde sont victimes de la traite des personnes. Ces victimes sont contraintes au travail forcé, à l’exploitation sexuelle, à la servitude domestique, au trafic d’organes, à la mendicité forcée, à la servitude pour dette, à l’enrôlement forcé dans des groupes armés, et bien d’autres formes d’abus.
Les organisateurs de l’atelier soulignent l’importance de renforcer les compétences institutionnelles et d’expertise dans de nombreux pays, notamment en République démocratique du Congo. Ely Thelot, Conseiller technique de l’OIM, a déclaré que cette formation était essentielle pour les assistants sociaux de la province du Kwilu, suite aux nombreux cas de traite des personnes identifiés dans la région. Elle permettra aux professionnels d’accompagner et de prendre en charge de manière plus efficace les victimes de la traite.
Henri Pami Mayala, membre de la Coordination de la jeunesse, lutte contre les VBG et traite des personnes, a déclaré que la présidence de la République, par le biais de Mme Chantal Mulop, organisait ces formations afin de permettre aux assistants sociaux d’identifier les cas de traite des personnes et de savoir comment agir face à ce fléau qui sévit dans la province du Kwilu.
Cet atelier de formation sur la gestion des cas de traite des personnes marque une étape importante dans la lutte contre ce crime odieux. Il montre l’engagement des autorités congolaises et de leurs partenaires internationaux à combattre la traite des personnes et à protéger les victimes. Nous espérons que ces formations permettront de renforcer les dispositifs de prévention, de détection et de prise en charge des victimes de la traite des personnes en République démocratique du Congo.
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