Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a récemment répondu aux questions de ses compatriotes lors d’une conférence de presse. Lorsqu’on lui a demandé quel était son plus grand regret de son quinquennat, sa réponse a surpris beaucoup de personnes. Il a mentionné que la fin de la coalition FCC-Cash était son plus grand regret, car il s’était investi pleinement dans cette alliance. Malheureusement, il a constaté que ses partenaires politiques étaient restés dans leur bulle et pensaient que le pouvoir leur était réservé.
En 2020, Tshisekedi avait annoncé la fin de cette coalition et la création de l’Union sacrée de la nation. Cette décision a entraîné un changement de majorité au Parlement et la formation d’un nouveau gouvernement. Aujourd’hui, l’Union sacrée est devenue une plateforme politique qui vise à accorder à Tshisekedi un second mandat et une majorité confortable au Parlement lors des élections prévues en décembre.
Malgré ce regret, Tshisekedi a cité l’instauration de la gratuité de l’enseignement primaire comme l’une de ses plus grandes satisfactions. Il considère cette mesure comme une obligation constitutionnelle qu’il a réussi à mettre en œuvre dès la première année de son mandat.
Cependant, il est important de noter que la fin de la coalition FCC-Cash n’a pas été sans controverse. Joseph Kabila, prédécesseur de Tshisekedi, a affirmé que cette rupture était due à une prétendue violation de la constitution dans la nomination de certains juges de la Cour constitutionnelle.
Quoi qu’il en soit, Félix Tshisekedi reste déterminé à apporter des changements pacifiques et fraternels au Congo. Il voit en l’Union sacrée une opportunité de montrer que des transformations positives peuvent être réalisées dans le pays.